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Auteur : Pierre-Yves Le Bail |
Pour se procurer la photo originale ou demander une autorisation d'utilisation, consulter :
Pierre-Yves Le Bail
email : inpn@mnhn.fr
Malgré la licence Creative Commons, n'hésitez pas à informer l'auteur de l'utilisation qui sera faite de sa photo
Auteur : S. Wroza |
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Taille/poids :
Longueur totale : 13 cm. Poids : 7 à 17 g.
Diagnose :
Comme son espèce parente proche l'Hypolaïs ictérine Hippolais icterina, l'Hypolaïs polyglotte est un petit passereau dont l'aspect général ressemble à celui des rousserolles, avec une silhouette fine et une tête au front fuyant lui donnant un aspect pointu. La coloration générale est verdâtre pour le dessus et jaune pour le dessous. Les mâles chanteurs sont assez facilement observables, généralement au sommet des buissons et arbustes. On distingue alors un sourcil jaune, l'absence de « panneau » alaire et la longueur relativement modeste des ailes.
Détermination :
Délicate.
Espèces proches :
Sur le terrain, la distinction avec l'Hypolaïs ictérine est extrêmement délicate et dépend des conditions d'observation. L'ictérine présente des « panneaux » alaires, des pattes gris plomb et des ailes plus longues recouvrant une partie de la queue.
Période d'observation :
Mai à août-septembre.
Biologie-éthologie :
L'Hypolaïs polyglotte est un insectivore généraliste. Comme l'ictérine, elle chasse dans le feuillage et dans les herbes hautes en glanant les insectes sur la végétation.
Biogéographie et écologie :
La distribution mondiale est limitée au sud-ouest de l'Europe (Espagne, Portugal, France et Italie pour l'essentiel), ainsi qu'au nord du Maroc et de l'Algérie. L'Hypolaïs polyglotte effectue sa migration postnuptiale jusqu'au-delà du Sahara pour séjourner l'hiver en Afrique sud-sahélienne. Elle niche dans les milieux buissonnants avec arbres épars ou absents. Les jeunes parcelles forestières sont par exemple très appréciées. Dans les successions forestières, l'optimum se situe dans des stades plus jeunes que ceux occupés par l'Hypolaïs ictérine.
Compilé par J. Comolet-Tirman à partir des Cahiers d’habitats.(UMS 2006 Patrimoine Naturel (AFB / CNRS / MNHN)),2017
continental
Métropole
Outre-mer
marin
Métropole
Outre-mer
La carte présente une synthèse à la maille 10 x 10 km des données d’observation de l’espèce transmises au SINP. Ces données ont été soumises à des filtres de validation.
La carte présente une couche de répartition de référence de l’espèce à l’échelle des départements et des secteurs marins. Les données de présence et d’absence ont été établies par expertise au sein d’un réseau de partenaires. Cette répartition de référence est utilisée dans le processus de validation des données du SINP au niveau de l’INPN.
Correspond à un signalement sur la base d'au moins une observation avérée dans une période de 10 ans (20 ans pour les invertébrés peu connus) précédant l'année de référence et aucune présomption de disparition depuis l'obtention de la dernière donnée ni doute sur le caractère reproducteur et implanté de cette population. Pour les espèces migratrices, la pr&easence indiqu&eae concerne les zones de reproduction.
Ce statut se base sur un ou plusieurs des critères suivants :
Ce point recouvre l'absence, par nature plus difficile à démontrer que la présence. Ce statut se base sur un ou plusieurs des critères suivants :
Ce statut doit également être attribué à un département dans lequel la présence de l'espèce est occasionnelle.
Cas particulier d'absence liée à une disparition avérée depuis moins d'un demi-siècle (les disparitions anciennes sont traitées comme « absence probable ou certaine »).
Dans l'état des connaissances, on ne peut pas se prononcer sur la présence ou l'absence actuelle dans le département. Il s'agit du statut utilisé par défaut quand on ne se situe pas dans une des catégories précédente ou dès lors qu'il y a un doute.
La carte présente la répartition mondiale de l’espèce à partir des données du GBIF (Global Biodiversity Information Facility - Système mondial d'information sur la biodiversité).