Merci pour votre contribution à l’amélioration de l’INPN. Nous avons transmis ces informations à un expert pour vérification et correction.
Pour se procurer la photo originale ou demander une autorisation d'utilisation, consulter :
COMEX, AAMP, GIS Posidonie & équipe scientifique MedSeaCan/CorSeaCan email : inpn@mnhn.fr
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Les femelles de la crevette rouge mesurent jusqu'à 220 mm de longueur ; les mâles sont un peu plus petits. La carapace porte à l'avant une épine antennaire et une épine branchiostège. Le rostre est court chez les mâles et long chez les femelles et les jeunes ; il porte 3 dents dorsales. Le scaphocérite dépasse nettement l'extrémité du pédoncule antennulaire et atteint chez la femelle le début du 1/4 apical du rostre. L'expodite des 2e maxillipèdes est court, à peine plus long que l'endopodite et dépourvu de longues soies. Les 3 premières paires de pattes sont robustes. Les segments abdominaux 5 et 6 sont carénés dorsalement sur toute leur longueur. Les segments 3 et 4 le sont seulement dans leur moitié postérieure. Le 1er segment est lisse dorsalement et le 2e ne présente que des rudiments de carène peu distincts. Les 4 derniers segments abdominaux se terminent par une petite épine. Le telson est long, très étroit, comprimé latéralement, terminé en pointe, avec un sillon longitudinal médian et 2 ou 3 paires d'épines près de la pointe. Cette crevette est rose nacré marqué de violet sur les régions dorsales de la carapace et de l'abdomen.
Détermination et espèces proches.
L'identification de l'espèce est relativement simple.
Biologie-éthologie.
Les œufs sont libérés en pleine eau en été et les larves gagnent le plancton de surface pour y effectuer leur développement. Cette espèce chasse la nuit, sur le fond, et assez lentement. Elle se nourrit de crustacés, de térébratules, de poissons, de foraminifères et d'échinodermes.
Écologie et distribution.
Cette espèce vit sur des fonds vaseux principalement entre -200 et -800 m et se rencontre dans l'Atlantique du Golfe de Gascogne aux îles du Cap Vert et dans toute la Méditerranée. Il existe des signalements dans le sud-ouest de l'océan indien. Elle est pêchée au chalut ; sa chair est très appréciée.
P. Noël(UMS 2006 Patrimoine Naturel (AFB / CNRS / MNHN)),2016
La carte présente une synthèse à la maille 10 x 10 km des données d’observation de l’espèce transmises au SINP. Ces données ont été soumises à des filtres de validation.
Carte de répartition issue du programme Atlas de la Biodiversité Départementale et des Secteurs Marins
Répartition actuelle en France métropolitaine
La carte présente une couche de répartition de référence de l’espèce à l’échelle des départements et des secteurs marins. Les données de présence et d’absence ont été établies par expertise au sein d’un réseau de partenaires. Cette répartition de référence est utilisée dans le processus de validation des données du SINP au niveau de l’INPN.
Carte de répartition issue du programme Atlas de la Biodiversité Départementale et des Secteurs Marins
Présence certaine
Correspond à un signalement sur la base d'au moins une observation avérée dans une période de 10 ans (20 ans pour les invertébrés peu connus) précédant l'année de référence et aucune présomption de disparition depuis l'obtention de la dernière donnée ni doute sur le caractère reproducteur et implanté de cette population. Pour les espèces migratrices, la pr&easence indiqu&eae concerne les zones de reproduction.
Présence probable
Ce statut se base sur un ou plusieurs des critères suivants :
une recherche de l'espèce incomplète mais présence de milieux favorables ;
une écologie de l'espèce compatible avec l'hypothèse de sa présence ;
une dernière observation fiable remontant à plus de 10 ans par rapport à la date de référence, aucune recherche spécifique récente et aucune présomption de disparition depuis cette date [vertébrés, plantes et invertébrés bien étudiés (rhopalocères, orthoptères, odonates...)] ;
une dernière observation fiable remontant à plus de 20 ans, aucune recherche spécifique récente et aucune présomption de disparition depuis cette date [taxons peu connus : fonge, nombreux invertébrés...].
Absence probable ou certaine
Ce point recouvre l'absence, par nature plus difficile à démontrer que la présence. Ce statut se base sur un ou plusieurs des critères suivants :
une recherche ciblée intensive mais infructueuse ;
l'absence de milieux adéquats ;
une espèce non observée alors que sa présence est facile à détecter ;
une présence peu vraisemblable pour des raisons historiques ou biogéographiques.
Ce statut doit également être attribué à un département dans lequel la présence de l'espèce est occasionnelle.
Absence liée à une disparition avérée
Cas particulier d'absence liée à une disparition avérée depuis moins d'un demi-siècle (les disparitions anciennes sont traitées comme « absence probable ou certaine »).
Pas d'informations
Dans l'état des connaissances, on ne peut pas se prononcer sur la présence ou l'absence actuelle dans le département. Il s'agit du statut utilisé par défaut quand on ne se situe pas dans une des catégories précédente ou dès lors qu'il y a un doute.
Rédigée par
NOËL Pierre
Validée par NOËL Pierre
le
07/10/2017
Présence mondiale (source GBIF)
La carte présente la répartition mondiale de l’espèce à partir des données du GBIF (Global Biodiversity Information Facility - Système mondial d'information sur la biodiversité).