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Sébastien Puechmaille Ernst-Moritz-Arndt University, Zoology Institute s.puechmaille at gmail.com
Longueur (T+C) : 4,2-6,4 cm. Longueur avant-bras : 4,82-5,5 cm. Envergure : 31,0-34,0 cm. Poids : 13,5-23 g. Dents (32) : I2/3, C1/1, P1/2, M3/3. Echolocation (pic d'énergie) : 105-112 kHz.De taille moyenne, il est en 2ème position après le Grand rhinolophe. Comme les autres espèces de ce genre, il a un museau avec excroissance de peau (=« feuille nasale »), des oreilles larges à la base sans tragus mais avec un anti-tragus, une queue plus courte ou égale en longueur aux jambes, des ailes larges enveloppant plus ou moins le corps au repos. La feuille nasale est composée de quatre parties : la lancette, le connectif, la selle et le fer à cheval qui est de forme arrondie. La lancette est en forme de tétine de biberon. Ses lèvres et son appendice nasal sont rose pâle. Ses oreilles sont proportionnellement bien plus grandes et plus larges que celles des autres Rhinolophes. Les membranes alaires sont grises. Autour de l'œil, une zone plus sombre, bien marquée, s'étire vers le bas. Le bas de la face est nettement plus clair que le haut. Le pelage dorsal des adultes est gris-brun avec des nuances roux-doré tandis que le pelage ventral est presque blanc. Il peut se confondre avec le Rhinolophe euryale.Les individus s'envolent au crépuscule. Très peu d'information sont connues aujourd'hui sur son rythme d'activité. Il hiberne en hiver mais s'active très tôt au printemps. En hibernation il se retrouve souvent en mixité avec d'autres espèces. Il pend isolément et librement des voûtes. Lors de la reproduction, des colonies de 20 à 200 individus se forment en mixité avec d'autres espèces. La maturité sexuelle est atteinte vers 2-3 ans. La femelle met bas d'un jeune entre juin et juillet. Dès la seconde moitié de juillet, les jeunes sont indépendants. Le plus vieil individu connu à ce jour a atteint l'âge de 12 ans.Son régime aliemtaire a été peu étudié. Il consomme des Lépidoptères nocturnes, des Hannetons de la Saint-Jean, des Tipules du chou et autres Diptères, Libellules, Cicadelles...Il apprécie les climats chauds et essentiellement les basses altitudes (<700m.). Il se retrouve souvent près des côtes ou des milieux humides, dans les zones semi-steppiques ou faiblement montagneuses à végétation xérophyle. Cavernicole en estivage et en hibernation, l'espèce choisit essentiellement des grottes, des ruines, des caves, des mines dont elle colonise les zones les plus confinées.Extrait de l'ouvrage : ARTHUR L. & LEMAIRE M. 2009. Les Chauves-souris de France, Belgique, Luxembourg et Suisse. Biotope, Mèze (Collection Parthénope); MNHN, Paris, 544p.
La carte présente une synthèse à la maille 10 x 10 km des données d’observation de l’espèce transmises au SINP. Ces données ont été soumises à des filtres de validation.
Carte de répartition issue du programme Atlas de la Biodiversité Départementale et des Secteurs Marins
Répartition actuelle en France métropolitaine
La carte présente une couche de répartition de référence de l’espèce à l’échelle des départements et des secteurs marins. Les données de présence et d’absence ont été établies par expertise au sein d’un réseau de partenaires. Cette répartition de référence est utilisée dans le processus de validation des données du SINP au niveau de l’INPN.
Carte de répartition issue du programme Atlas de la Biodiversité Départementale et des Secteurs Marins
Présence certaine
Correspond à un signalement sur la base d'au moins une observation avérée dans une période de 10 ans (20 ans pour les invertébrés peu connus) précédant l'année de référence et aucune présomption de disparition depuis l'obtention de la dernière donnée ni doute sur le caractère reproducteur et implanté de cette population. Pour les espèces migratrices, la pr&easence indiqu&eae concerne les zones de reproduction.
Présence probable
Ce statut se base sur un ou plusieurs des critères suivants :
une recherche de l'espèce incomplète mais présence de milieux favorables ;
une écologie de l'espèce compatible avec l'hypothèse de sa présence ;
une dernière observation fiable remontant à plus de 10 ans par rapport à la date de référence, aucune recherche spécifique récente et aucune présomption de disparition depuis cette date [vertébrés, plantes et invertébrés bien étudiés (rhopalocères, orthoptères, odonates...)] ;
une dernière observation fiable remontant à plus de 20 ans, aucune recherche spécifique récente et aucune présomption de disparition depuis cette date [taxons peu connus : fonge, nombreux invertébrés...].
Absence probable ou certaine
Ce point recouvre l'absence, par nature plus difficile à démontrer que la présence. Ce statut se base sur un ou plusieurs des critères suivants :
une recherche ciblée intensive mais infructueuse ;
l'absence de milieux adéquats ;
une espèce non observée alors que sa présence est facile à détecter ;
une présence peu vraisemblable pour des raisons historiques ou biogéographiques.
Ce statut doit également être attribué à un département dans lequel la présence de l'espèce est occasionnelle.
Absence liée à une disparition avérée
Cas particulier d'absence liée à une disparition avérée depuis moins d'un demi-siècle (les disparitions anciennes sont traitées comme « absence probable ou certaine »).
Pas d'informations
Dans l'état des connaissances, on ne peut pas se prononcer sur la présence ou l'absence actuelle dans le département. Il s'agit du statut utilisé par défaut quand on ne se situe pas dans une des catégories précédente ou dès lors qu'il y a un doute.
Rédigée par
SAVOURÉ-SOUBELET Audrey
Validée par HAFFNER Patrick
le
15/01/2018
Présence mondiale (source GBIF)
La carte présente la répartition mondiale de l’espèce à partir des données du GBIF (Global Biodiversity Information Facility - Système mondial d'information sur la biodiversité).