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Auteur : L. Arthur |
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Laurent ARTHUR
Muséum d'Histoire naturelle de Bourges
18000 Bourges
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Auteur : Laurent Rouschmeyer |
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Laurent Rouschmeyer
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Longueur (T+C) : 5,0-6,2 cm. Longueur avant-bras : 4,5-5,0 cm. Envergure : 30.5-34.2 cm. Poids : 9-18 g. Dents (38) : I2/3, C1/1, P3/3, M3/3. Echolocation (pic d'énergie) : 50-53 kHz.Il est de taille moyenne. Ses oreilles sont courtes, assez triangulaires, nettement éloignées l'une de autre et dépassant à peine du pelage. Les tragus sont courts et arrondis. Les ailes sont longues et fines. Au repos, la pointe des ailes (3ème et 4ème doigts) se replient vers l'intérieur au niveau des 1ères et 2èmes phalanges. La queue et les pieds sont assez grands. Le pelage dorsal est long et gris brun tandis qu'il est légèrement plus clair sur le ventre. Certains individus possèdent un net collier brun, voire roux. Le museau est court et le front très nettement bombé est typique du genre.
Elle ne peut se confondre qu'avec le Murin de Capaccini (Myotis capaccinii) mais le Minioptère a des oreilles beaucoup plus petites.Il se met en chasse tardivement entre 30 et 60 minutes après le coucher du soleil. Aucune pause nocturne n'est habituellement observée et les individus consacrent près de 6 heures à leurs activités hors du gîte. Le retour au gîte est définitif et s'effectue entre 2 h. et 30 min. avant le lever du soleil. Il hiberne de décembre à février et se rassemble avec d'autres espèces cavernicoles. Les essaims peuvent dépasser 2 000 individus au m2. Lors de la mise-bas, des colonies de plusieurs milliers de femelles se forment. La maturité sexuelle est atteinte dès la seconde année. Très fidèles à leur gîte de naissance, elles y retournent pour mettre bas en juin (ovoimplantation différée contrairement aux autres chauves-souris d'Europe qui pratiquent l'ovulation différée). Les jeunes volent dès 5-6 semaines. Le plus vieil individu découvert était âgé de 19 ans.Spécialiste, il se nourrit essentiellement de petits lépidoptères nocturnes. Il peut compléter occasionnellement avec des petits coléoptères, diptères, hyménoptères... Il chasse dans différents types d'habitats : lisières, mosaïques d'habitats et zones éclairées artificiellement. Ses ailes longues et étroites lui permettent de voler très rapidement, jusqu'à 60km/h.Espèce cavernicole, il est étroitement associé aux régions karstiques jusqu'à 1000 m. En hiver comme en été, il gîte dans des grandes grottes naturelles, des mines, parfois des caves ou des tunnels. Il est très rarement dans les bâtiments.Extrait de l'ouvrage : ARTHUR L. & LEMAIRE M. 2009. Les Chauves-souris de France, Belgique, Luxembourg et Suisse. Biotope, Mèze (Collection Parthénope); MNHN, Paris, 544p.
Audrey Savouré-Soubelet(UMS 2006 Patrimoine Naturel (AFB / CNRS / MNHN)),2014
continental
Métropole
Outre-mer
marin
Métropole
Outre-mer
La carte présente une synthèse à la maille 10 x 10 km des données d’observation de l’espèce transmises au SINP. Ces données ont été soumises à des filtres de validation.
La carte présente une couche de répartition de référence de l’espèce à l’échelle des départements et des secteurs marins. Les données de présence et d’absence ont été établies par expertise au sein d’un réseau de partenaires. Cette répartition de référence est utilisée dans le processus de validation des données du SINP au niveau de l’INPN.
Correspond à un signalement sur la base d'au moins une observation avérée dans une période de 10 ans (20 ans pour les invertébrés peu connus) précédant l'année de référence et aucune présomption de disparition depuis l'obtention de la dernière donnée ni doute sur le caractère reproducteur et implanté de cette population. Pour les espèces migratrices, la pr&easence indiqu&eae concerne les zones de reproduction.
Ce statut se base sur un ou plusieurs des critères suivants :
Ce point recouvre l'absence, par nature plus difficile à démontrer que la présence. Ce statut se base sur un ou plusieurs des critères suivants :
Ce statut doit également être attribué à un département dans lequel la présence de l'espèce est occasionnelle.
Cas particulier d'absence liée à une disparition avérée depuis moins d'un demi-siècle (les disparitions anciennes sont traitées comme « absence probable ou certaine »).
Dans l'état des connaissances, on ne peut pas se prononcer sur la présence ou l'absence actuelle dans le département. Il s'agit du statut utilisé par défaut quand on ne se situe pas dans une des catégories précédente ou dès lors qu'il y a un doute.
La carte présente la répartition mondiale de l’espèce à partir des données du GBIF (Global Biodiversity Information Facility - Système mondial d'information sur la biodiversité).