70-80 de la tête à la queue, plus 12-13 cm de queue. Hauteur au garrot : 45-50 cm.
Poids :
14-15 kg pour les mâles, 12-13 kg pour les femelles.
Diagnose :
Petit cerf au pelage brun-rougeâtre en été et gris-brun en hiver. Les mâles portent des bois de petites tailles et ont des longues canines supérieures (6 cm contre 1,7 pour les femelles) qui dépassent légèrement sous la lèvre. Une marque noire, en forme de V partant du museau et longeant les crêtes osseuses jusqu'au sommet du crâne, orne leur tête. Les femelles ont une marque noire plus diffuse sur le front. La queue des Muntjac est noire à la base et blanche en bas. Le pelage ventral est blanc crème et sombre sur les pattes. Les faons ont un pelage tacheté jusqu'à 2 mois.
Détermination :
En cas d'introduction : simple car, vu sa petite taille, aucune espèce ne lui ressemble sur l'ensemble du territoire français. Période d'observation : Dans son aire d'origine, observable toute l'année et actif toute la journée.
Biologie-éthologie :
Le Muntjac peut se reproduire toute l'année. La femelle met bas d'un faon après 210 jours de gestation. Elle peut mettre bas tous les 8 mois. Il se nourrit de feuilles, pousses et fruits. En cas de danger, il dresse sa queue pour montrer le dessous blanc.
Biogéographie et écologie :
Originaire de l'est de l'Asie (Chine et Taïwan). Quelques individus se sont échappés de zoos et des populations se sont ainsi installées au Japon, au Royaume-Uni, en Irlande, en Belgique et au Pays-bas. Dans son aire d'origine, le Muntjac occupe des forêts denses . Il peut aussi fréquenter des pelouses alpines.
Interactions avec les activités humaines :
Au Royaume Uni, le Muntjac cause des dégâts sur les cultures, les jardins et les forêts.
Référence bibliographique :
Mattioli S. 2011. Family Cervidae (Deer). In Wilson D.E. & Mittermeier R.A. eds. Handbook of the Mammals of the World. Vol. 2. Hoofed Mammals. Lynx Edicions, Barcelona : 350-443.
A. Savouré-Soubelet(UMS 2006 Patrimoine Naturel (AFB / CNRS / MNHN)),2017
La carte présente une synthèse à la maille 10 x 10 km des données d’observation de l’espèce transmises au SINP. Ces données ont été soumises à des filtres de validation.
Carte de répartition issue du programme Atlas de la Biodiversité Départementale et des Secteurs Marins
Répartition actuelle en France métropolitaine
La carte présente une couche de répartition de référence de l’espèce à l’échelle des départements et des secteurs marins. Les données de présence et d’absence ont été établies par expertise au sein d’un réseau de partenaires. Cette répartition de référence est utilisée dans le processus de validation des données du SINP au niveau de l’INPN.
Carte de répartition issue du programme Atlas de la Biodiversité Départementale et des Secteurs Marins
Présence certaine
Correspond à un signalement sur la base d'au moins une observation avérée dans une période de 10 ans (20 ans pour les invertébrés peu connus) précédant l'année de référence et aucune présomption de disparition depuis l'obtention de la dernière donnée ni doute sur le caractère reproducteur et implanté de cette population. Pour les espèces migratrices, la pr&easence indiqu&eae concerne les zones de reproduction.
Présence probable
Ce statut se base sur un ou plusieurs des critères suivants :
une recherche de l'espèce incomplète mais présence de milieux favorables ;
une écologie de l'espèce compatible avec l'hypothèse de sa présence ;
une dernière observation fiable remontant à plus de 10 ans par rapport à la date de référence, aucune recherche spécifique récente et aucune présomption de disparition depuis cette date [vertébrés, plantes et invertébrés bien étudiés (rhopalocères, orthoptères, odonates...)] ;
une dernière observation fiable remontant à plus de 20 ans, aucune recherche spécifique récente et aucune présomption de disparition depuis cette date [taxons peu connus : fonge, nombreux invertébrés...].
Absence probable ou certaine
Ce point recouvre l'absence, par nature plus difficile à démontrer que la présence. Ce statut se base sur un ou plusieurs des critères suivants :
une recherche ciblée intensive mais infructueuse ;
l'absence de milieux adéquats ;
une espèce non observée alors que sa présence est facile à détecter ;
une présence peu vraisemblable pour des raisons historiques ou biogéographiques.
Ce statut doit également être attribué à un département dans lequel la présence de l'espèce est occasionnelle.
Absence liée à une disparition avérée
Cas particulier d'absence liée à une disparition avérée depuis moins d'un demi-siècle (les disparitions anciennes sont traitées comme « absence probable ou certaine »).
Pas d'informations
Dans l'état des connaissances, on ne peut pas se prononcer sur la présence ou l'absence actuelle dans le département. Il s'agit du statut utilisé par défaut quand on ne se situe pas dans une des catégories précédente ou dès lors qu'il y a un doute.
Rédigée par
SAVOURÉ-SOUBELET Audrey
Validée par HAFFNER Patrick
le
22/02/2018
Présence mondiale (source GBIF)
La carte présente la répartition mondiale de l’espèce à partir des données du GBIF (Global Biodiversity Information Facility - Système mondial d'information sur la biodiversité).