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Françoise SERRE COLLET Muséum national d'Histoire naturelle - Département des milieux et peuplements aquatiques 43 rue Buffon 75 005 PARIS email : francoise.collet@mnhn.fr
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Microtus arvalis (Pallas, 1778)
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Auteur : Y. Lebecel - www.yannlebecel.com
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Pour se procurer la photo originale ou demander une autorisation d'utilisation, consulter : Yann Lebecel http://www.yannlebecel.com email : inpn@mnhn.fr
Longueur : 8,2-12,2 cm plus 2,3 à 3,9 cm de queue. Poids : 14-50 g. Dents (16): I1/1, C0/0, P0/0, M3/3.Le corps est assez trapu. Le museau est peu allongé et plutôt arrondi à son extrémité, les oreilles sont courtes et dépassent à peine du pelage, la queue est courte. Les yeux sont petits. Les pieds postérieurs ont 6 pelotes plantaires. Le pelage dorsal, lisse, est gris beige. Le pelage ventral est plus clair, sans démarcation nette avec la couleur dorsale. La queue est uniformément gris beige. On peut le confondre avec le Campagnol agreste. Le pelage dorsal de ce dernier est plus foncé, plus désordonné, l'intérieur du pavillon de son oreille est plus poilu et sa queue est nettement bicolore.Le Campagnol des champs est presque aussi actif de jour que de nuit. Il creuse un réseau dense de galeries dans lequel il passe une bonne partie de son temps, même lorsqu'il est actif. Il y construit un nid sphérique avec de l'herbe sèche. Il peut avoir jusqu'à 10 périodes d'activité en 24 heures alternées de phases de repos. La reproduction débute en hivers et se termine en général en automne. Toutefois, si les conditions météorologiques le permettent, celle-ci peut se prolonger tout l'hivers. La maturité sexuelle est atteinte à l'âge de 3 semaines chez les femelles. Le nombre de petits par portée est compris entre 2 et 11 individus (5 en moyenne). La femelle peut mettre bas jusqu'à 6 portées dans l'année. Le Campagnol des champs est connu pour ses fluctuations cycliques qui conduisent à des phases de pullulation (plusieurs milliers d'individus par hectare). Il vit de un à deux ans.Son régime alimentaire est avant tout végétarien (herbes, parties vertes de plantes, graines, racines). Le Campagnol des Champs préfère les paysages ouverts avec un sol profond et couverts d'une végétation peu élevée non ligneuse, parsemés éventuellement de quelques buissons. Il affectionne particulièrement les prairies. Les labours lui sont défavorables.Références : AULAGNIER S., HAFFNER P., MITCHELL-JONES A.J., MOUTOU F. & ZIMA J. 2008. Guide des mammifères d'Europe, d'Afrique du Nord et du Proche Orient. Delachaux et Niestlé, Paris. 271 p. QUÉRÉ J.-P. et LE LOUARN H. 2011. Les rongeurs de France. Éditions Quae, Versailles. 311 p.
Patrick Haffner(UMS 2006 Patrimoine Naturel (AFB / CNRS / MNHN)),2014
La carte présente une synthèse à la maille 10 x 10 km des données d’observation de l’espèce transmises au SINP. Ces données ont été soumises à des filtres de validation.
Carte de répartition issue du programme Atlas de la Biodiversité Départementale et des Secteurs Marins
Répartition actuelle en France métropolitaine
La carte présente une couche de répartition de référence de l’espèce à l’échelle des départements et des secteurs marins. Les données de présence et d’absence ont été établies par expertise au sein d’un réseau de partenaires. Cette répartition de référence est utilisée dans le processus de validation des données du SINP au niveau de l’INPN.
Carte de répartition issue du programme Atlas de la Biodiversité Départementale et des Secteurs Marins
Présence certaine
Correspond à un signalement sur la base d'au moins une observation avérée dans une période de 10 ans (20 ans pour les invertébrés peu connus) précédant l'année de référence et aucune présomption de disparition depuis l'obtention de la dernière donnée ni doute sur le caractère reproducteur et implanté de cette population. Pour les espèces migratrices, la pr&easence indiqu&eae concerne les zones de reproduction.
Présence probable
Ce statut se base sur un ou plusieurs des critères suivants :
une recherche de l'espèce incomplète mais présence de milieux favorables ;
une écologie de l'espèce compatible avec l'hypothèse de sa présence ;
une dernière observation fiable remontant à plus de 10 ans par rapport à la date de référence, aucune recherche spécifique récente et aucune présomption de disparition depuis cette date [vertébrés, plantes et invertébrés bien étudiés (rhopalocères, orthoptères, odonates...)] ;
une dernière observation fiable remontant à plus de 20 ans, aucune recherche spécifique récente et aucune présomption de disparition depuis cette date [taxons peu connus : fonge, nombreux invertébrés...].
Absence probable ou certaine
Ce point recouvre l'absence, par nature plus difficile à démontrer que la présence. Ce statut se base sur un ou plusieurs des critères suivants :
une recherche ciblée intensive mais infructueuse ;
l'absence de milieux adéquats ;
une espèce non observée alors que sa présence est facile à détecter ;
une présence peu vraisemblable pour des raisons historiques ou biogéographiques.
Ce statut doit également être attribué à un département dans lequel la présence de l'espèce est occasionnelle.
Absence liée à une disparition avérée
Cas particulier d'absence liée à une disparition avérée depuis moins d'un demi-siècle (les disparitions anciennes sont traitées comme « absence probable ou certaine »).
Pas d'informations
Dans l'état des connaissances, on ne peut pas se prononcer sur la présence ou l'absence actuelle dans le département. Il s'agit du statut utilisé par défaut quand on ne se situe pas dans une des catégories précédente ou dès lors qu'il y a un doute.
Rédigée par
SAVOURÉ-SOUBELET Audrey
Validée par HAFFNER Patrick
le
02/03/2018
Présence mondiale (source GBIF)
La carte présente la répartition mondiale de l’espèce à partir des données du GBIF (Global Biodiversity Information Facility - Système mondial d'information sur la biodiversité).