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Auteur : P. Gourdain |
Pour se procurer la photo originale ou demander une autorisation d'utilisation, consulter :
Philippe GOURDAIN
Muséum national d'Histoire naturelle - Service du Patrimoine Naturel
36 rue Geoffroy Saint-Hilaire
75 231 PARIS CEDEX 05
email : inpn@mnhn.fr
Malgré la licence Creative Commons, n'hésitez pas à informer l'auteur de l'utilisation qui sera faite de sa photo
Auteur : P. Gourdain |
Pour se procurer la photo originale ou demander une autorisation d'utilisation, consulter :
Philippe GOURDAIN
Muséum national d'Histoire naturelle - Service du Patrimoine Naturel
36 rue Geoffroy Saint-Hilaire
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email : inpn@mnhn.fr
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Cette grande leucorrhine se caractérise par un abdomen épaissi en massue et des ptérostigmas blancs en-dessus chez les mâles. L’abdomen est noir et bleu chez les mâles à maturité, noir et jaune chez les femelles. Une confusion est possible avec L. albifrons.
Présente de l’ouest et du nord de l’Europe à la Sibérie centrale et au Caucase, elle est en forte régression dans tous les pays d’Europe. Rare, localisée et menacée en France, de belles populations existent dans le nord-est du pays.
Leucorrhinia caudalis vit sur des mares, étangs et lacs souvent forestiers aux eaux mésotrophes, riches en végétation (notamment flottante), à basse altitude.
Les deux sexes volent activement, de mi-mai à début août (pic en juin), au-dessus des étendues d’eau ouvertes, se posant fréquemment sur des feuilles de végétation flottante, où les mâles sont très territoriaux.
Les larves vivent parmi la végétation immergée.
Les menaces principales sur cette espèce sont le curage et la pollution des étangs ainsi que le faucardage des hydrophytes flottants et la pisciculture.
[D’après Dijkstra K.-D.B., 2007. Guide des Libellules de France et d’Europe. Delachaux et Niestlé SA, Paris, 320 pages.
Grand D., Boudot J.-P., 2006. Les Libellules de France, Belgique et Luxembourg . Biotope, Mèze, (Colection Parthénope), 480 pages.]
Braud J.(),2014
continental
Métropole
Outre-mer
marin
Métropole
Outre-mer
La carte présente une synthèse à la maille 10 x 10 km des données d’observation de l’espèce transmises au SINP. Ces données ont été soumises à des filtres de validation.
La carte présente une couche de répartition de référence de l’espèce à l’échelle des départements et des secteurs marins. Les données de présence et d’absence ont été établies par expertise au sein d’un réseau de partenaires. Cette répartition de référence est utilisée dans le processus de validation des données du SINP au niveau de l’INPN.
Correspond à un signalement sur la base d'au moins une observation avérée dans une période de 10 ans (20 ans pour les invertébrés peu connus) précédant l'année de référence et aucune présomption de disparition depuis l'obtention de la dernière donnée ni doute sur le caractère reproducteur et implanté de cette population. Pour les espèces migratrices, la pr&easence indiqu&eae concerne les zones de reproduction.
Ce statut se base sur un ou plusieurs des critères suivants :
Ce point recouvre l'absence, par nature plus difficile à démontrer que la présence. Ce statut se base sur un ou plusieurs des critères suivants :
Ce statut doit également être attribué à un département dans lequel la présence de l'espèce est occasionnelle.
Cas particulier d'absence liée à une disparition avérée depuis moins d'un demi-siècle (les disparitions anciennes sont traitées comme « absence probable ou certaine »).
Dans l'état des connaissances, on ne peut pas se prononcer sur la présence ou l'absence actuelle dans le département. Il s'agit du statut utilisé par défaut quand on ne se situe pas dans une des catégories précédente ou dès lors qu'il y a un doute.
La carte présente la répartition mondiale de l’espèce à partir des données du GBIF (Global Biodiversity Information Facility - Système mondial d'information sur la biodiversité).