Environ 2 à 2,5 cm de long pour les femelles et 1,5 à 2 cm pour les mâles.
Diagnose :
Les individus des deux sexes ont des ailes fumées, un thorax recouvert de poils roux et un abdomen noir. Comme chez les autres espèces de la famille des Megachilidae, les femelles possèdent une brosse de poils sous l'abdomen pour la récolte du pollen. Outre l'absence de cette brosse de poils, les mâles se reconnaissent à la frange de poils clairs sur le devant de la tête.
Détermination :
Simple = une photo « normale » peut suffire et qu'il n'y a à priori pas d'espèce ressemblante.
Espèces proches :
D'autres abeilles, des andrènes notamment, présentent une coloration semblable.
Période d'observation :
Juin à septembre.
Biologie-ethologie :
Comme toutes les abeilles, M. sculpturalis se nourrit de pollen (source de protéines) et de nectar (source de sucres). En France, entre 2008 et 2016, elle a été observée sur 20 espèces de plantes, exotiques (des genres Buddleia ou Perovskia par exemple) ou locales (lavandes par exemple) (Le Féon et al. 2018). Des études ponctuelles ont montré que le sophora (Sophora japonica, arbre ornemental originaire d'Asie) et les troènes (genre Ligustrum, dont plusieurs espèces sont originaires d'Asie) sont utilisés mais il est incertain à ce jour qu'il s'agisse des seules plantes visitées pour la récolte de pollen en Europe.
Biogéographie et écologie :
Originaire du Japon, de Chine et de la péninsule coréenne, elle a été introduite en Amérique du Nord dans les années 90 et en Europe, près de Marseille en 2008. Elle s'est ensuite répandue dans les pays voisins de l'Espagne à l'Ukraine. M. sculpturalis fait partie des espèces qui installent leur nid dans des cavités préexistantes. Elle utilise les trous dans le bois mort ou dans les vieux arbres et les tiges creuses de bambous ou de canne de Provence, mais aussi les cavités des nichoirs à insectes.
La carte présente une synthèse à la maille 10 x 10 km des données d’observation de l’espèce transmises au SINP. Ces données ont été soumises à des filtres de validation.
Carte de répartition issue du programme Atlas de la Biodiversité Départementale et des Secteurs Marins
Répartition actuelle en France métropolitaine
La carte présente une couche de répartition de référence de l’espèce à l’échelle des départements et des secteurs marins. Les données de présence et d’absence ont été établies par expertise au sein d’un réseau de partenaires. Cette répartition de référence est utilisée dans le processus de validation des données du SINP au niveau de l’INPN.
Carte de répartition issue du programme Atlas de la Biodiversité Départementale et des Secteurs Marins
Présence certaine
Correspond à un signalement sur la base d'au moins une observation avérée dans une période de 10 ans (20 ans pour les invertébrés peu connus) précédant l'année de référence et aucune présomption de disparition depuis l'obtention de la dernière donnée ni doute sur le caractère reproducteur et implanté de cette population. Pour les espèces migratrices, la pr&easence indiqu&eae concerne les zones de reproduction.
Présence probable
Ce statut se base sur un ou plusieurs des critères suivants :
une recherche de l'espèce incomplète mais présence de milieux favorables ;
une écologie de l'espèce compatible avec l'hypothèse de sa présence ;
une dernière observation fiable remontant à plus de 10 ans par rapport à la date de référence, aucune recherche spécifique récente et aucune présomption de disparition depuis cette date [vertébrés, plantes et invertébrés bien étudiés (rhopalocères, orthoptères, odonates...)] ;
une dernière observation fiable remontant à plus de 20 ans, aucune recherche spécifique récente et aucune présomption de disparition depuis cette date [taxons peu connus : fonge, nombreux invertébrés...].
Absence probable ou certaine
Ce point recouvre l'absence, par nature plus difficile à démontrer que la présence. Ce statut se base sur un ou plusieurs des critères suivants :
une recherche ciblée intensive mais infructueuse ;
l'absence de milieux adéquats ;
une espèce non observée alors que sa présence est facile à détecter ;
une présence peu vraisemblable pour des raisons historiques ou biogéographiques.
Ce statut doit également être attribué à un département dans lequel la présence de l'espèce est occasionnelle.
Absence liée à une disparition avérée
Cas particulier d'absence liée à une disparition avérée depuis moins d'un demi-siècle (les disparitions anciennes sont traitées comme « absence probable ou certaine »).
Pas d'informations
Dans l'état des connaissances, on ne peut pas se prononcer sur la présence ou l'absence actuelle dans le département. Il s'agit du statut utilisé par défaut quand on ne se situe pas dans une des catégories précédente ou dès lors qu'il y a un doute.
Rédigée par
ROME Quentin
Validée par ROME Quentin
le
15/07/2021
Présence mondiale (source GBIF)
La carte présente la répartition mondiale de l’espèce à partir des données du GBIF (Global Biodiversity Information Facility - Système mondial d'information sur la biodiversité).