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Auteur : H.Bouyon |
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Bouyon Hervé
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Taille :
25-32 mm.
Diagnose :
Entièrement noir, le segment thoracique visible le plus souvent avec des reflets métalliques violacés (mais parfois bleus) et la marge des élytres avec des reflets violets ou bleus. Corps allongé, les pattes longues, aptes à la course. Les élytres et le premier segment thoracique ne forment pas une courbe continue, les deux segments sont bien individualisés. La sculpture élytrale de l’espèce est granuleuse et fine, homogène, sans trace de strie, avec un aspect mat (en dehors des gouttières). La tête est longue et porte de solides mandibules. Le mâle se reconnaît à ses tarses (les derniers articles des pattes) antérieurs dilatés, adaptés à la préhension de la femelle lors de l’accouplement. Brachyptères, les élytres sont soudés (l’espèce est inapte au vol).
Facilité d’identification :
Moyennement difficile
Confusion possibles :
Cette espèce peut être confondue avec les autres espèces noires à reflets bleus ou violacés du genre Carabus, comme Carabus problematicus Herbst, 1786, Carabus nemoralis O.F. Müller, 1764 (certaines formes particulières), Carabus solieri Dejean, 1826 (formes noires) ou Carabus coriaceus Linnaeus, 1758 (liste non exhaustive). La variabilité au sein de chaque espèce empêche de définir ici des critères permettant de séparer de manière certaine ces espèces entre elles, seul peut être utilisé l’aspect mat des élytres qui se retrouvera également chez deux sous-espèce de Carabus violaceus Linnaeus, 1758 : C. violaceus mixtus Géhin et C. violaceus violaceus Linnaeus, 1758 , 1876 et l’espèce Carabus germari Sturm, 1815..
Périodes d’observation :
Toute l’année. Active au printemps et à la fin de l’été. Diapause estivale en juillet/août et hivernale entre novembre et mars/avril.
Biologie/Ethologie :
Espèce de moyenne à haute altitude, sylvicole (Alpes-Maritimes) ou prairiale (Savoie). Les larves comme les adultes se nourrissent essentiellement de mollusques terrestres (escargots, limaces), mais peuvent avoir un régime plus opportuniste (larves, vers…). Larves et adultes, bien qu’ayant les mêmes proies, ne mangent pas de la même façon. Les adultes ont des mandibules dotées d’une incisive coupante et dévirent les proies en les mastiquant. Les larves ont dans les mandibules un canal permettant d’injecter des enzymes qui digèrent la proie de l’intérieur. La proie ainsi liquéfiée sera ensuite aspirée par la larve à l’aide du même canal mandibulaire (digestion dite « extra-orale »).
Les œufs sont pondus en juin/juillet, le développement larvaire dure deux à trois semaines. Une femelle pond environ 20/30 œufs. Le développement entre la ponte et l’émergence d’un adulte (œuf + larve + nymphe) dure une soixantaine de jours.
Biogéographie :
Deux populations seulement en France, frontalières de l’Italie et de la Suisse : une en Savoie et Haute-Savoie (environs du Mont-Cenis) et une autre dans les Alpes-Maritimes.
D'après : Coulon, J., Pupier, R., Queinnec, E., Ollivier, E. & Richoux, P. 2011. Coléoptères Carabidae de France: Compléments aux 2 volumes de René Jeannel. Mise à jour, corrections et répertoire. Faune de France, 94: 1-352 pp., 70 pl.
A. Horellou(UMS 2006 Patrimoine Naturel (AFB / CNRS / MNHN)),2015
continental
Métropole
Outre-mer
marin
Métropole
Outre-mer
La carte présente une synthèse à la maille 10 x 10 km des données d’observation de l’espèce transmises au SINP. Ces données ont été soumises à des filtres de validation.
La carte présente une couche de répartition de référence de l’espèce à l’échelle des départements et des secteurs marins. Les données de présence et d’absence ont été établies par expertise au sein d’un réseau de partenaires. Cette répartition de référence est utilisée dans le processus de validation des données du SINP au niveau de l’INPN.
Correspond à un signalement sur la base d'au moins une observation avérée dans une période de 10 ans (20 ans pour les invertébrés peu connus) précédant l'année de référence et aucune présomption de disparition depuis l'obtention de la dernière donnée ni doute sur le caractère reproducteur et implanté de cette population. Pour les espèces migratrices, la pr&easence indiqu&eae concerne les zones de reproduction.
Ce statut se base sur un ou plusieurs des critères suivants :
Ce point recouvre l'absence, par nature plus difficile à démontrer que la présence. Ce statut se base sur un ou plusieurs des critères suivants :
Ce statut doit également être attribué à un département dans lequel la présence de l'espèce est occasionnelle.
Cas particulier d'absence liée à une disparition avérée depuis moins d'un demi-siècle (les disparitions anciennes sont traitées comme « absence probable ou certaine »).
Dans l'état des connaissances, on ne peut pas se prononcer sur la présence ou l'absence actuelle dans le département. Il s'agit du statut utilisé par défaut quand on ne se situe pas dans une des catégories précédente ou dès lors qu'il y a un doute.
La carte présente la répartition mondiale de l’espèce à partir des données du GBIF (Global Biodiversity Information Facility - Système mondial d'information sur la biodiversité).