Copépode de petite taille de couleur gris bleuté avec des yeux rouge-foncé.
Description
Chez ce copépode de petite taille, le mâle mesure entre 0,85 et 1,50 mm et la femelle entre 1,08 et 1,80 mm. Le corps est transparent un peu bleuté avec parfois un œil médian rouge-foncé. Les antennules sont symétriques chez la femelle alors que chez le mâle, l'antennule droite est géniculée. Chaque segment métasomique porte une paire de pattes natatoires.
Détermination et espèces proches
L'identification de ce copépode se fait par l'observation de la cinquième paire de pattes ; le mâle présentant 3 à 5 points sur l'endopode droit.
Biologie-éthologie
Pseudodiaptomus marinus est un copépode à stratégie reproductive de type K. C'est-à-dire qu'il ne libère pas directement ses œufs dans l'eau mais la femelle possède deux sacs ovigères contenant entre 15 et 35 œufs chacun. La reproduction est sexuée à fécondation interne. Les mâles utilisent leurs antennes modifiées et la cinquième paire de pattes natatoires pour s'accrocher à la femelle et transférer un spermatophore dans l'appareil génital femelle. Les œufs donnent naissance à des larves nauplii, qui sont libres dans la colonne d'eau. Après six mues successives, les larves nauplii se métamorphosent en larves copépodites. Ce dernier stade ressemble fortement au stade adulte, mais il a un abdomen simple non segmenté, et seulement trois paires de membres thoraciques. Le stade copépodite passe par cinq mues successives avant de devenir adulte. Le cycle complet, de l'œuf à l'adulte mature dure environ 23 jours à 20°C.
Écologie et distribution
Espèce estuarienne et côtière, vivant uniquement dans les eaux peu profondes côtières ou intérieures. Elle est décrite comme étant herbivore (phytoplancton) et détritivore, se nourrissant sur les fonds durant la journée et remontant dans la colonne d'eau la nuit. Cette espèce euryhaline (9 à 37,5 psu) et eurytherme (5,6 à 31,1°C), originaire des côtes nord-ouest pacifiques (Japon), est aujourd'hui présente sur la côte nord-est du Pacifique, et en Allemagne, Italie, Espagne et France dans son aire d'introduction.
Impact écologique
Aucun impact environnemental direct de P. marinus n'est mentionné pour l'instant. Cependant, ce copépode pourrait être en compétition avec les espèces natives. Interactions avec les activités humaines
Anne Lizé(UMS 2006 Patrimoine Naturel (OFB / CNRS / MNHN)),2021
La carte présente une synthèse à la maille 10 x 10 km des données d’observation de l’espèce transmises au SINP. Ces données ont été soumises à des filtres de validation.
Carte de répartition issue du programme Atlas de la Biodiversité Départementale et des Secteurs Marins
Répartition actuelle en France métropolitaine
La carte présente une couche de répartition de référence de l’espèce à l’échelle des départements et des secteurs marins. Les données de présence et d’absence ont été établies par expertise au sein d’un réseau de partenaires. Cette répartition de référence est utilisée dans le processus de validation des données du SINP au niveau de l’INPN.
Carte de répartition issue du programme Atlas de la Biodiversité Départementale et des Secteurs Marins
Présence certaine
Correspond à un signalement sur la base d'au moins une observation avérée dans une période de 10 ans (20 ans pour les invertébrés peu connus) précédant l'année de référence et aucune présomption de disparition depuis l'obtention de la dernière donnée ni doute sur le caractère reproducteur et implanté de cette population. Pour les espèces migratrices, la pr&easence indiqu&eae concerne les zones de reproduction.
Présence probable
Ce statut se base sur un ou plusieurs des critères suivants :
une recherche de l'espèce incomplète mais présence de milieux favorables ;
une écologie de l'espèce compatible avec l'hypothèse de sa présence ;
une dernière observation fiable remontant à plus de 10 ans par rapport à la date de référence, aucune recherche spécifique récente et aucune présomption de disparition depuis cette date [vertébrés, plantes et invertébrés bien étudiés (rhopalocères, orthoptères, odonates...)] ;
une dernière observation fiable remontant à plus de 20 ans, aucune recherche spécifique récente et aucune présomption de disparition depuis cette date [taxons peu connus : fonge, nombreux invertébrés...].
Absence probable ou certaine
Ce point recouvre l'absence, par nature plus difficile à démontrer que la présence. Ce statut se base sur un ou plusieurs des critères suivants :
une recherche ciblée intensive mais infructueuse ;
l'absence de milieux adéquats ;
une espèce non observée alors que sa présence est facile à détecter ;
une présence peu vraisemblable pour des raisons historiques ou biogéographiques.
Ce statut doit également être attribué à un département dans lequel la présence de l'espèce est occasionnelle.
Absence liée à une disparition avérée
Cas particulier d'absence liée à une disparition avérée depuis moins d'un demi-siècle (les disparitions anciennes sont traitées comme « absence probable ou certaine »).
Pas d'informations
Dans l'état des connaissances, on ne peut pas se prononcer sur la présence ou l'absence actuelle dans le département. Il s'agit du statut utilisé par défaut quand on ne se situe pas dans une des catégories précédente ou dès lors qu'il y a un doute.
Rédigée par
NOËL Pierre
Validée par NOËL Pierre
le
28/03/2018
Présence mondiale (source GBIF)
La carte présente la répartition mondiale de l’espèce à partir des données du GBIF (Global Biodiversity Information Facility - Système mondial d'information sur la biodiversité).