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Auteur : J. Touroult |
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Auteur : Flo |
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Flo
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Observation partagée via l'application INPN Espèces
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Auteur : H. Bouyon (ACOREP-France) / INPN |
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Taille : 9 – 11 mm
Diagnose :
Punaise allongée et globuleuse, bombée en vue de profil, au scutellum large recouvrant les ailes et l'abdomen en atteignant son extrémité. Son corps est globalement noir avec de nombreux petits points blancs contrastés caractéristiques, régulièrement dispersés. Ses articles antennaires II sont 3 fois plus longs que les articles antennaires III.
Détermination : Moyennement difficile.
Espèces proches :
Psacasta granulata lui ressemble mais c'est une punaise plutôt brune et les petits points blancs sont donc moins contrastés. Cette espèce est plus petite et ses articles antennaires II sont 2 fois plus longs que ses articles III.
Période d'observation :
De mi-mai à aout, avec un pic en juin.
Biologie-éthologie :
Cette espèce vit exclusivement sur les Boraginacées, surtout sur les vipérines mais aussi sur la bourrache officinale et plus au nord sur la cynoglosse officinale. Le motif bicolore de son corps, noir avec des petits points blancs lui sert de camouflage, car il est semblable à celui des tiges et feuilles mortes à la base des plants de vipérines. A tel point que quand elle se laisse tomber au sein du collet d'une vipérine, il est quasi impossible de la retrouver d'autant que ces feuilles mortes sont piquantes !
Biogéographie et écologie :
Espèce européenne absente d'Afrique du Nord mais qui se rencontre au Proche-Orient et jusqu'en Azerbaïdjan. Absente en Belgique et Grande-Bretagne, on la trouve en Allemagne, en Pologne et en Crimée, et elle ne semble donc pas dépasser 50° de latitude nord. C'est une espèce commune en zone méditerranéenne, devenant beaucoup plus rare en remontant plus au nord. On la trouve dans les garrigues, les friches sèches, les bords rocailleux des chemins, coteaux secs, décharges, anciennes vignes.
Roland Lupoli (),2020
continental
Métropole
Outre-mer
marin
Métropole
Outre-mer
La carte présente une synthèse à la maille 10 x 10 km des données d’observation de l’espèce transmises au SINP. Ces données ont été soumises à des filtres de validation.
La carte présente une couche de répartition de référence de l’espèce à l’échelle des départements et des secteurs marins. Les données de présence et d’absence ont été établies par expertise au sein d’un réseau de partenaires. Cette répartition de référence est utilisée dans le processus de validation des données du SINP au niveau de l’INPN.
Correspond à un signalement sur la base d'au moins une observation avérée dans une période de 10 ans (20 ans pour les invertébrés peu connus) précédant l'année de référence et aucune présomption de disparition depuis l'obtention de la dernière donnée ni doute sur le caractère reproducteur et implanté de cette population. Pour les espèces migratrices, la pr&easence indiqu&eae concerne les zones de reproduction.
Ce statut se base sur un ou plusieurs des critères suivants :
Ce point recouvre l'absence, par nature plus difficile à démontrer que la présence. Ce statut se base sur un ou plusieurs des critères suivants :
Ce statut doit également être attribué à un département dans lequel la présence de l'espèce est occasionnelle.
Cas particulier d'absence liée à une disparition avérée depuis moins d'un demi-siècle (les disparitions anciennes sont traitées comme « absence probable ou certaine »).
Dans l'état des connaissances, on ne peut pas se prononcer sur la présence ou l'absence actuelle dans le département. Il s'agit du statut utilisé par défaut quand on ne se situe pas dans une des catégories précédente ou dès lors qu'il y a un doute.
La carte présente la répartition mondiale de l’espèce à partir des données du GBIF (Global Biodiversity Information Facility - Système mondial d'information sur la biodiversité).