Merci pour votre contribution à l’amélioration de l’INPN. Nous avons transmis ces informations à un expert pour vérification et correction.
Pour se procurer la photo originale ou demander une autorisation d'utilisation, consulter : Julien Laignel Chargé de mission SNB - UMS2006-PATRINAT/MNHN 4, avenue du Petit Château 91800 BRUNOY Tel.: 06.10.68.23.36 Mail: julien.laignel@9online.fr
Malgré la licence Creative Commons, n'hésitez pas à informer l'auteur de l'utilisation qui sera faite de sa photo
Gavia arctica (Linnaeus, 1758)
4.3/5 (3 votes)
Auteur : J.P. Siblet
Merci pour votre contribution à l’amélioration de l’INPN. Nous avons transmis ces informations à un expert pour vérification et correction.
Pour se procurer la photo originale ou demander une autorisation d'utilisation, consulter :
Jean-Philippe SIBLET Muséum national d'Histoire naturelle - Service du Patrimoine Naturel 36 rue Geoffroy Saint-Hilaire CP 41 75 231 PARIS CEDEX 05 e-mail : inpn@mnhn.fr
Malgré la licence Creative Commons, n'hésitez pas à informer l'auteur de l'utilisation qui sera faite de sa photo
Longueur totale du corps : 58 à 70 cm [4]. Poids : 1316 à 3400 g chez les mâles ; 2037 à 2471 g chez les femelles. Le mâle est assez nettement plus grand que la femelle.
Détermination
En plumage nuptial, l'oiseau est caractérisé par les parties supérieures noires, avec deux larges zones de bandes blanches sur le dos. Le dessus de la tête et du cou est gris foncé, le menton et les joues sont noirs, ainsi que la gorge noire qui contraste avec la poitrine blanche. Les côtés du cou et de la poitrine sont blancs, finement rayés de gris foncé. En plumage inter-nuptial, les parties supérieures de l'adulte sont très foncées, presque noires sur le dos, plus claires sur la nuque et la tête.
Espèces proches
Les trois autres espèces de plongeons visibles en France peuvent être difficiles à différencier lorsqu'elles ne sont pas en plumage nuptial. Une bonne expérience et/ou documentation sont nécessaires pour aboutir à une identification certaine notamment lorsque les oiseaux sont en vol.
Période d'observation
L'espèce visite la France en période inter-nuptiale. La migration débute dès le mois de septembre et atteint son pic sur le littoral en novembre. Les premiers oiseaux en retour vers leurs sites de reproduction
Biologie-éthologie
L'espèce se nourrit en poursuivant des proies capturées en plongée. Le régime est dominé par diverses espèces de poissons: morue (Gadus morhua), gobies (Pomatoschistus), épinoches (Gastérostéidés), hareng (Clupeus harengus), sprat (Spratus spratus), athérines (Atherina). Les crustacés et les annélides peuvent occasionnellement composer une part importante du régime.
Biogéographie et écologie
Le Plongeon arctique a une vaste aire de répartition holarctique. En Europe, il se reproduit surtout en Scandinavie, en Finlande et en Russie. Il existe aussi une petite population en Ecosse. En hiver, il est largement réparti depuis la mer Baltique jusqu'aux côtes de l'Atlantique, en Méditerranée et en mer Noire. Elle est largement observée le long des côtes de la Manche et de l'Atlantique, mais le plus souvent en faible abondance.
Sources
Bensettiti F. et al. (coord.), 2001-2005. Cahiers d'habitats Natura 2000 - Connaissance et gestion des habitats et des espèces d'intérêt communautaire. Tomes 1 à 7. Ed. La Documentation française, Paris.
La carte présente une synthèse à la maille 10 x 10 km des données d’observation de l’espèce transmises au SINP. Ces données ont été soumises à des filtres de validation.
Carte de répartition issue du programme Atlas de la Biodiversité Départementale et des Secteurs Marins
Répartition actuelle en France métropolitaine
La carte présente une couche de répartition de référence de l’espèce à l’échelle des départements et des secteurs marins. Les données de présence et d’absence ont été établies par expertise au sein d’un réseau de partenaires. Cette répartition de référence est utilisée dans le processus de validation des données du SINP au niveau de l’INPN.
Carte de répartition issue du programme Atlas de la Biodiversité Départementale et des Secteurs Marins
Présence certaine
Correspond à un signalement sur la base d'au moins une observation avérée dans une période de 10 ans (20 ans pour les invertébrés peu connus) précédant l'année de référence et aucune présomption de disparition depuis l'obtention de la dernière donnée ni doute sur le caractère reproducteur et implanté de cette population. Pour les espèces migratrices, la pr&easence indiqu&eae concerne les zones de reproduction.
Présence probable
Ce statut se base sur un ou plusieurs des critères suivants :
une recherche de l'espèce incomplète mais présence de milieux favorables ;
une écologie de l'espèce compatible avec l'hypothèse de sa présence ;
une dernière observation fiable remontant à plus de 10 ans par rapport à la date de référence, aucune recherche spécifique récente et aucune présomption de disparition depuis cette date [vertébrés, plantes et invertébrés bien étudiés (rhopalocères, orthoptères, odonates...)] ;
une dernière observation fiable remontant à plus de 20 ans, aucune recherche spécifique récente et aucune présomption de disparition depuis cette date [taxons peu connus : fonge, nombreux invertébrés...].
Absence probable ou certaine
Ce point recouvre l'absence, par nature plus difficile à démontrer que la présence. Ce statut se base sur un ou plusieurs des critères suivants :
une recherche ciblée intensive mais infructueuse ;
l'absence de milieux adéquats ;
une espèce non observée alors que sa présence est facile à détecter ;
une présence peu vraisemblable pour des raisons historiques ou biogéographiques.
Ce statut doit également être attribué à un département dans lequel la présence de l'espèce est occasionnelle.
Absence liée à une disparition avérée
Cas particulier d'absence liée à une disparition avérée depuis moins d'un demi-siècle (les disparitions anciennes sont traitées comme « absence probable ou certaine »).
Pas d'informations
Dans l'état des connaissances, on ne peut pas se prononcer sur la présence ou l'absence actuelle dans le département. Il s'agit du statut utilisé par défaut quand on ne se situe pas dans une des catégories précédente ou dès lors qu'il y a un doute.
La carte présente la répartition mondiale de l’espèce à partir des données du GBIF (Global Biodiversity Information Facility - Système mondial d'information sur la biodiversité).