Merci pour votre contribution à l’amélioration de l’INPN. Nous avons transmis ces informations à un expert pour vérification et correction.
Pour se procurer la photo originale ou demander une autorisation d'utilisation, consulter : Julien Laignel Chargé de mission SNB - SPN/MNHN 4, avenue du Petit Château 91800 BRUNOY Tel.: 06.10.68.23.36 Mail: julien.laignel@9online.fr
Malgré la licence Creative Commons, n'hésitez pas à informer l'auteur de l'utilisation qui sera faite de sa photo
Lanius meridionalis Temminck, 1820
3.0/5 (1 vote)
Auteur : S. Wroza
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Lanius meridionalis Temminck, 1820
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Longueur totale : environ 25 cm. Poids : environ 70 g.
Diagnose :
Silhouette et allure typiques : bec crochu et « masque » noir surmontés d'un sourcil blanc très net. Le dessus est gris de plomb. Les ailes noires terminées de blanc présentent un petit miroir blanc. La queue noire est bordée de blanc. La gorge et les joues blanches contrastent avec le reste des parties inférieures d'une belle couleur rose lilas.
Détermination :
Simple. Facile sur photo.
Espèces proches :
La Pie-grièche grise Lanius excubitor est assez semblable, mais ses parties supérieures sont moins sombres et le dessous est blanc ou blanchâtre. La Pie-grièche à poitrine rose Lanius minor présente des similitudes, surtout avec le dessous rose violacé. Sa silhouette est cependant différente et les adultes se caractérisent par un bandeau noir très net sur le front.
Période d'observation :
Toute l'année. Apparaît en hiver dans des régions où elle ne niche pas.
Biologie-éthologie :
Le régime alimentaire comprend beaucoup d'insectes et peu de micro mammifères. Là où ils sont disponibles, les lézards jouent un rôle important, et des oiseaux sont régulièrement prélevés.
Biogéographie et écologie :
Répartition mondiale restreinte du fait de révisions taxonomiques : l'espèce niche uniquement dans la péninsule ibérique et dans le sud de la France. Le litorral méditerranéen constituerait l'habitat originel de l'espèce. Les secteurs de garrigue basse à chênes kermès, les habitats arides semi-steppiques et les landes à buis sont parmi les habitats les plus favorables. Des secteurs plus anthropisés dominés par la vigne l'attirent également, à condition que subsistent des prairies et des buissons. Localement, l'espèce peut profiter de l'ouverture des paysages provoquée par des incendies.
Compilé par J. Comolet-Tirman à partir des Cahiers d’habitats.(UMS 2006 Patrimoine Naturel (AFB / CNRS / MNHN)),2017
La carte présente une synthèse à la maille 10 x 10 km des données d’observation de l’espèce transmises au SINP. Ces données ont été soumises à des filtres de validation.
Carte de répartition issue du programme Atlas de la Biodiversité Départementale et des Secteurs Marins
Répartition actuelle en France métropolitaine
La carte présente une couche de répartition de référence de l’espèce à l’échelle des départements et des secteurs marins. Les données de présence et d’absence ont été établies par expertise au sein d’un réseau de partenaires. Cette répartition de référence est utilisée dans le processus de validation des données du SINP au niveau de l’INPN.
Carte de répartition issue du programme Atlas de la Biodiversité Départementale et des Secteurs Marins
Présence certaine
Correspond à un signalement sur la base d'au moins une observation avérée dans une période de 10 ans (20 ans pour les invertébrés peu connus) précédant l'année de référence et aucune présomption de disparition depuis l'obtention de la dernière donnée ni doute sur le caractère reproducteur et implanté de cette population. Pour les espèces migratrices, la pr&easence indiqu&eae concerne les zones de reproduction.
Présence probable
Ce statut se base sur un ou plusieurs des critères suivants :
une recherche de l'espèce incomplète mais présence de milieux favorables ;
une écologie de l'espèce compatible avec l'hypothèse de sa présence ;
une dernière observation fiable remontant à plus de 10 ans par rapport à la date de référence, aucune recherche spécifique récente et aucune présomption de disparition depuis cette date [vertébrés, plantes et invertébrés bien étudiés (rhopalocères, orthoptères, odonates...)] ;
une dernière observation fiable remontant à plus de 20 ans, aucune recherche spécifique récente et aucune présomption de disparition depuis cette date [taxons peu connus : fonge, nombreux invertébrés...].
Absence probable ou certaine
Ce point recouvre l'absence, par nature plus difficile à démontrer que la présence. Ce statut se base sur un ou plusieurs des critères suivants :
une recherche ciblée intensive mais infructueuse ;
l'absence de milieux adéquats ;
une espèce non observée alors que sa présence est facile à détecter ;
une présence peu vraisemblable pour des raisons historiques ou biogéographiques.
Ce statut doit également être attribué à un département dans lequel la présence de l'espèce est occasionnelle.
Absence liée à une disparition avérée
Cas particulier d'absence liée à une disparition avérée depuis moins d'un demi-siècle (les disparitions anciennes sont traitées comme « absence probable ou certaine »).
Pas d'informations
Dans l'état des connaissances, on ne peut pas se prononcer sur la présence ou l'absence actuelle dans le département. Il s'agit du statut utilisé par défaut quand on ne se situe pas dans une des catégories précédente ou dès lors qu'il y a un doute.
La carte présente la répartition mondiale de l’espèce à partir des données du GBIF (Global Biodiversity Information Facility - Système mondial d'information sur la biodiversité).