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Fred CHEVAILLOT Moulin de Castor La Maynobe 12550 COUPIAC 06 51 19 18 32 09 88 28 31 26 www.insecte.org email : fred.chevaillot@wanadoo.fr
Le cloporte commun est d’assez grande taille (jusqu'à 18 mm de longueur totale).
Diagnose :
Le genreOniscusest caractérisé par l'absence de pseudotrachées sous le pléon, le flagelle des antennes en 3 segments, un telson terminé par une pointe longue et fine et un pléon dans le prolongement du péréion. Les Oniscus ne sont pas capables de volvation.O. simoni se distingue d'O. aselluspar sa coloration plus brune, sa taille inférieure (12 mm) et son pléon caréné et orné de protubérances médianes.. Sa couleur est grisâtre avec souvent quelques taches jaune pâle sur le dos et les épimères clairs.
Détermination :
La détermination est relativement aisée, tant à vue que sur photo. La distinction d'avec O. simoni porte sur le pléon, qui est lissé chez asellus et caréné, pourvu de protubérances, chez simoni.
Période d’observation :
Ce cloporte peut s'observer toute l'année ; il est dépourvu de pseudo-trachées et doit donc vivre dans une atmosphère humide. Il est surtout actif la nuit et se déplace assez lentement en se plaquant sur son support lorsqu’il est inquiété.
Biologie-ethologie :
Le plus souvent associé à des végétaux morts dans des endroits humides. La mue intervient en 2 temps, d'abord l'arrière puis l'avant. Sa longévité est d'environ 2 ans. La femelle pond une trentaine d'œufs d'où sortent des juvéniles. L'espèce est détritivore et se nourrit principalement d'éléments végétaux en décomposition et des petits organismes associés. Il participe au recyclage de la matière organique morte. Une bactérie intracellulaire du genre Wolbachia agit sur le sexe et induit une féminisation. Les forêts humides de basse et moyenne altitude constituent son habitat d’origine : éboulis, fentes de rochers, feuilles mortes, souches et vieux troncs ; il peut se rencontrer également près de la mer. Ce cloporte est devenu anthropophile et il se trouve aussi dans les jardins, composts, serres, amas de détritus, caves et à l'intérieur des habitations humides.
Biogéographique et écologie :
Il est présent dans toute l’Europe à l’exclusion des secteurs les plus septentrionaux ; il est rare en zone méditerranéenne. Il a été introduit ailleurs dans le monde, en particulier en Amérique du Nord (Canada et USA).
F. Noël et E. Séchet(UMS 2006 Patrimoine Naturel (AFB / CNRS / MNHN)),2016
La carte présente une synthèse à la maille 10 x 10 km des données d’observation de l’espèce transmises au SINP. Ces données ont été soumises à des filtres de validation.
Carte de répartition issue du programme Atlas de la Biodiversité Départementale et des Secteurs Marins
Répartition actuelle en France métropolitaine
La carte présente une couche de répartition de référence de l’espèce à l’échelle des départements et des secteurs marins. Les données de présence et d’absence ont été établies par expertise au sein d’un réseau de partenaires. Cette répartition de référence est utilisée dans le processus de validation des données du SINP au niveau de l’INPN.
Carte de répartition issue du programme Atlas de la Biodiversité Départementale et des Secteurs Marins
Présence certaine
Correspond à un signalement sur la base d'au moins une observation avérée dans une période de 10 ans (20 ans pour les invertébrés peu connus) précédant l'année de référence et aucune présomption de disparition depuis l'obtention de la dernière donnée ni doute sur le caractère reproducteur et implanté de cette population. Pour les espèces migratrices, la pr&easence indiqu&eae concerne les zones de reproduction.
Présence probable
Ce statut se base sur un ou plusieurs des critères suivants :
une recherche de l'espèce incomplète mais présence de milieux favorables ;
une écologie de l'espèce compatible avec l'hypothèse de sa présence ;
une dernière observation fiable remontant à plus de 10 ans par rapport à la date de référence, aucune recherche spécifique récente et aucune présomption de disparition depuis cette date [vertébrés, plantes et invertébrés bien étudiés (rhopalocères, orthoptères, odonates...)] ;
une dernière observation fiable remontant à plus de 20 ans, aucune recherche spécifique récente et aucune présomption de disparition depuis cette date [taxons peu connus : fonge, nombreux invertébrés...].
Absence probable ou certaine
Ce point recouvre l'absence, par nature plus difficile à démontrer que la présence. Ce statut se base sur un ou plusieurs des critères suivants :
une recherche ciblée intensive mais infructueuse ;
l'absence de milieux adéquats ;
une espèce non observée alors que sa présence est facile à détecter ;
une présence peu vraisemblable pour des raisons historiques ou biogéographiques.
Ce statut doit également être attribué à un département dans lequel la présence de l'espèce est occasionnelle.
Absence liée à une disparition avérée
Cas particulier d'absence liée à une disparition avérée depuis moins d'un demi-siècle (les disparitions anciennes sont traitées comme « absence probable ou certaine »).
Pas d'information
Dans l'état des connaissances, on ne peut pas se prononcer sur la présence ou l'absence actuelle dans le département. Il s'agit du statut utilisé par défaut quand on ne se situe pas dans une des catégories précédente ou dès lors qu'il y a un doute.
Rédigée par
NOËL Franck
Validée par NOËL Franck
le
19/03/2021
Présence mondiale (source GBIF)
La carte présente la répartition mondiale de l’espèce à partir des données du GBIF (Global Biodiversity Information Facility - Système mondial d'information sur la biodiversité).