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Auteur : M. Ghislain |
Pour se procurer la photo originale ou demander une autorisation d'utilisation, consulter :
Ghislain Manon
MNHN
43 rue Buffon
75005 Paris
Malgré la licence Creative Commons, n'hésitez pas à informer l'auteur de l'utilisation qui sera faite de sa photo
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Ghislain Manon
MNHN
43 rue Buffon
75005 Paris
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Auteur : M. Ghislain |
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Ghislain Manon
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Auteur : F. Chevaillot |
Pour se procurer la photo originale ou demander une autorisation d'utilisation, consulter :
Fred CHEVAILLOT
Moulin de Castor
La Maynobe
12550 COUPIAC
06 51 19 18 32
09 88 28 31 26
www.insecte.org
email : fred.chevaillot@wanadoo.fr
Toute réutilisation de la présente photographie doit faire l’objet d’une demande d’autorisation auprès de l’auteur.
Lien vers le code de la propriété intellectuelle (Legifrance)
Taille/poids :
Le cloporte commun est d'assez grande taille (jusqu'à 18 mm de longueur totale).
Diagnose :
Le genre Oniscus est caractérisé par l'absence de pseudotrachées sous le pléon, le flagelle des antennes en 3 segments, un telson terminé par une pointe longue et fine et un pléon dans le prolongement du péréion. Les Oniscus ne sont pas capables de volvation. O. simoni se distingue d'O. asellus par sa coloration plus brune, sa taille inférieure (12 mm) et son pléon caréné et orné de protubérances médianes.. Sa couleur est grisâtre avec souvent quelques taches jaune pâle sur le dos et les épimères clairs.
Détermination :
La détermination est relativement aisée, tant à vue que sur photo. La distinction d'avec O. simoni porte sur le pléon, qui est lissé chez asellus et caréné, pourvu de protubérances, chez simoni.
Période d'observation :
Ce cloporte peut s'observer toute l'année ; il est dépourvu de pseudo-trachées et doit donc vivre dans une atmosphère humide. Il est surtout actif la nuit et se déplace assez lentement en se plaquant sur son support lorsqu'il est inquiété.
Biologie-ethologie :
Le plus souvent associé à des végétaux morts dans des endroits humides. La mue intervient en 2 temps, d'abord l'arrière puis l'avant. Sa longévité est d'environ 2 ans. La femelle pond une trentaine d'œufs d'où sortent des juvéniles. L'espèce est détritivore et se nourrit principalement d'éléments végétaux en décomposition et des petits organismes associés. Il participe au recyclage de la matière organique morte. Une bactérie intracellulaire du genre Wolbachia agit sur le sexe et induit une féminisation. Les forêts humides de basse et moyenne altitude constituent son habitat d'origine : éboulis, fentes de rochers, feuilles mortes, souches et vieux troncs ; il peut se rencontrer également près de la mer. Ce cloporte est devenu anthropophile et il se trouve aussi dans les jardins, composts, serres, amas de détritus, caves et à l'intérieur des habitations humides.
Biogéographique et écologie :
Il est présent dans toute l'Europe à l'exclusion des secteurs les plus septentrionaux ; il est rare en zone méditerranéenne. Il a été introduit ailleurs dans le monde, en particulier en Amérique du Nord (Canada et USA).
F. Noël et E. Séchet(UMS 2006 Patrimoine Naturel (AFB / CNRS / MNHN)),2016
continental
Métropole
Outre-mer
marin
Métropole
Outre-mer
La carte présente une synthèse à la maille 10 x 10 km des données d’observation de l’espèce transmises au SINP. Ces données ont été soumises à des filtres de validation.
La carte présente une couche de répartition de référence de l’espèce à l’échelle des départements et des secteurs marins. Les données de présence et d’absence ont été établies par expertise au sein d’un réseau de partenaires. Cette répartition de référence est utilisée dans le processus de validation des données du SINP au niveau de l’INPN.
Correspond à un signalement sur la base d'au moins une observation avérée dans une période de 10 ans (20 ans pour les invertébrés peu connus) précédant l'année de référence et aucune présomption de disparition depuis l'obtention de la dernière donnée ni doute sur le caractère reproducteur et implanté de cette population. Pour les espèces migratrices, la pr&easence indiqu&eae concerne les zones de reproduction.
Ce statut se base sur un ou plusieurs des critères suivants :
Ce point recouvre l'absence, par nature plus difficile à démontrer que la présence. Ce statut se base sur un ou plusieurs des critères suivants :
Ce statut doit également être attribué à un département dans lequel la présence de l'espèce est occasionnelle.
Cas particulier d'absence liée à une disparition avérée depuis moins d'un demi-siècle (les disparitions anciennes sont traitées comme « absence probable ou certaine »).
Dans l'état des connaissances, on ne peut pas se prononcer sur la présence ou l'absence actuelle dans le département. Il s'agit du statut utilisé par défaut quand on ne se situe pas dans une des catégories précédente ou dès lors qu'il y a un doute.
La carte présente la répartition mondiale de l’espèce à partir des données du GBIF (Global Biodiversity Information Facility - Système mondial d'information sur la biodiversité).