Longueur (T+C) : 5,9-7,7 cm. Longueur avant-bras : 5,3-6,5 cm. Envergure : 35,0-40,0 cm. Poids : 19-29 g. Dents (38) : I2/3, C1/1, P3/3, M3/3. Echolocation (pic d'énergie) : 28-36 kHz. Espèce de grande taille dotée de grandes oreilles mesurant de 2,4 à 2,9 cm de long. Elles sont très larges en raison de leur forme ovale. La forme du tragus est très variable. Le museau est massif. Le pelage dorsal est brun clair à grisâtre tandis que le pelage ventral est blanc. Un léger collier jaune doré apparaît au tour des oreilles et descend sur le cou. Les oreilles s'éclaircissent dans le cône du pavillon et le tragus est blanchâtre et de teinte homogène. Le Murin du Maghreb ne montre jamais de tâche blanche sur le haut du front contrairement au Petit murin Myotis blythii. Bien qu'il ressemble à cette dernière espèce et au Grand murin Myotis myotis, il ne peut pas se confondre avec étant donné que leur aire de répartition ne se chevauche pas en France.Il quitte son gîte dans la première heure après le coucher du soleil. Compte tenu de la latitude très basse de l'aire de distribution et des conditions climatiques douces de la Corse, l'espèce n'hiberne que peu de temps comparés aux murins continentaux et aucun rassemblements n'a encore été observé. En période de mise bas le nombre d'individus dans les colonies varie de 200 à 2000 individus en Corse. La femelle met bas début mai. Espèce nouvellement décrite, de nombreuses informations sont encore manquantes.Opportuniste, il se nourrit d'Orthoptères, de Coléoptères et de chenilles de Lépidoptères. Considéré comme glaneur, il capture ses proies au sol, sur la végétation parfois aussi au sol. Il entrecoupe son activité de chasse par des pauses de durée variable dans son gîte nocturne.Il est lié aux milieux ouverts, aux prairies, aux pelouses, aux prés pâturés et aux landes. Il est peu contacté, voire absent, des zones forestières. En hiver, il gîte dans les ponts à caisson, les disjointements, les buses, les grottes ou mines. En été, des individus isolés sont découverts dans les passages busés, les combles, les corniches ou les caissons creux des ouvrages d'art. Des essaims s'installent également dans les grottes, les mines, les hangars ou les conduites souterraines d'eau. Il peut s'installer en mixité avec d'autres chiroptères.Extrait de l'ouvrage : ARTHUR L. & LEMAIRE M. 2009. Les Chauves-souris de France, Belgique, Luxembourg et Suisse. Biotope, Mèze (Collection Parthénope); MNHN, Paris, 544p.
The map presents a summary at the 10 x 10 km grid of the observation data for the species transmitted to the SINP. These data have been subjected to validation filters.
Distribution map from the Atlas of Departmental Biodiversity and Marine Sectors program
Current distribution in metropolitan France
The map presents a reference distribution layer of the species at the scale of departments and marine sectors. The presence and absence data were established by expertise within a network of partners. This reference distribution is used in the validation process of the SINP data at the INPN level.
Distribution map from the Atlas of Departmental Biodiversity and Marine Sectors program
Certain presence
Corresponds to a report on the basis of at least one observation proved within a period of 10 years (20 years for little-known invertebrates) preceding the year and no presumption of extinction since obtaining the last data nor doubt on reproductive and implemented nature of this population. For migratory species, the presence indicated concerns areas of reproduction.
Probable presence
This status is based on one or more of the following criteria:
search of species incomplete but presence of supportive environments;
ecology of the species consistent with the hypothesis of his presence;
the last reliable sighting is older than 10 years compared to the reference date, no recent specific research and no presumption of extinction from that date [vertebrates, invertebrates and plants well studied (rhopalocera, grasshoppers, dragonflies ...)] ;
the last reliable observation being older than 20 years, no recent specific research and no presumption of extinction from that date [poorly known taxa: fungus, many invertebrates...].
Probable or certain absence
This point covers the absence, more difficult by nature to demonstrate than presence. This status is based on one or more of the following criteria:
intensive but unsuccessful targeted research;
lack of adequate environments;
unobserved species while its presence is easily detected;
unlikely presence for historical or biogeographical reasons.
This status must be assigned to a department in which the presence of the species is casual.
Absence due to a proven extinction
Particular case of absence due to a proven extinction less than a half century ago (older disappearances are treated as "no probable or definite").
No information
In the state of knowledge, we can not comment on the presence or absence in the current department. This is the default status when not comprised in one of the previous categories or whenever there is doubt.