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Laurent ARTHUR Muséum d'Histoire naturelle de Bourges 18000 Bourges laurent.arthur@ville-bourges.fr
Longueur (T+C) : 5,9-7,7 cm. Longueur avant-bras : 5,3-6,5 cm. Envergure : 35,0-40,0 cm. Poids : 19-29 g. Dents (38) : I2/3, C1/1, P3/3, M3/3. Echolocation (pic d'énergie) : 28-36 kHz. Espèce de grande taille dotée de grandes oreilles mesurant de 2,4 à 2,9 cm de long. Elles sont très larges en raison de leur forme ovale. La forme du tragus est très variable. Le museau est massif. Le pelage dorsal est brun clair à grisâtre tandis que le pelage ventral est blanc. Un léger collier jaune doré apparaît au tour des oreilles et descend sur le cou. Les oreilles s'éclaircissent dans le cône du pavillon et le tragus est blanchâtre et de teinte homogène. Le Murin du Maghreb ne montre jamais de tâche blanche sur le haut du front contrairement au Petit murin Myotis blythii. Bien qu'il ressemble à cette dernière espèce et au Grand murin Myotis myotis, il ne peut pas se confondre avec étant donné que leur aire de répartition ne se chevauche pas en France.Il quitte son gîte dans la première heure après le coucher du soleil. Compte tenu de la latitude très basse de l'aire de distribution et des conditions climatiques douces de la Corse, l'espèce n'hiberne que peu de temps comparés aux murins continentaux et aucun rassemblements n'a encore été observé. En période de mise bas le nombre d'individus dans les colonies varie de 200 à 2000 individus en Corse. La femelle met bas début mai. Espèce nouvellement décrite, de nombreuses informations sont encore manquantes.Opportuniste, il se nourrit d'Orthoptères, de Coléoptères et de chenilles de Lépidoptères. Considéré comme glaneur, il capture ses proies au sol, sur la végétation parfois aussi au sol. Il entrecoupe son activité de chasse par des pauses de durée variable dans son gîte nocturne.Il est lié aux milieux ouverts, aux prairies, aux pelouses, aux prés pâturés et aux landes. Il est peu contacté, voire absent, des zones forestières. En hiver, il gîte dans les ponts à caisson, les disjointements, les buses, les grottes ou mines. En été, des individus isolés sont découverts dans les passages busés, les combles, les corniches ou les caissons creux des ouvrages d'art. Des essaims s'installent également dans les grottes, les mines, les hangars ou les conduites souterraines d'eau. Il peut s'installer en mixité avec d'autres chiroptères.Extrait de l'ouvrage : ARTHUR L. & LEMAIRE M. 2009. Les Chauves-souris de France, Belgique, Luxembourg et Suisse. Biotope, Mèze (Collection Parthénope); MNHN, Paris, 544p.
La carte présente une synthèse à la maille 10 x 10 km des données d’observation de l’espèce transmises au SINP. Ces données ont été soumises à des filtres de validation.
Carte de répartition issue du programme Atlas de la Biodiversité Départementale et des Secteurs Marins
Répartition actuelle en France métropolitaine
La carte présente une couche de répartition de référence de l’espèce à l’échelle des départements et des secteurs marins. Les données de présence et d’absence ont été établies par expertise au sein d’un réseau de partenaires. Cette répartition de référence est utilisée dans le processus de validation des données du SINP au niveau de l’INPN.
Carte de répartition issue du programme Atlas de la Biodiversité Départementale et des Secteurs Marins
Présence certaine
Correspond à un signalement sur la base d'au moins une observation avérée dans une période de 10 ans (20 ans pour les invertébrés peu connus) précédant l'année de référence et aucune présomption de disparition depuis l'obtention de la dernière donnée ni doute sur le caractère reproducteur et implanté de cette population. Pour les espèces migratrices, la pr&easence indiqu&eae concerne les zones de reproduction.
Présence probable
Ce statut se base sur un ou plusieurs des critères suivants :
une recherche de l'espèce incomplète mais présence de milieux favorables ;
une écologie de l'espèce compatible avec l'hypothèse de sa présence ;
une dernière observation fiable remontant à plus de 10 ans par rapport à la date de référence, aucune recherche spécifique récente et aucune présomption de disparition depuis cette date [vertébrés, plantes et invertébrés bien étudiés (rhopalocères, orthoptères, odonates...)] ;
une dernière observation fiable remontant à plus de 20 ans, aucune recherche spécifique récente et aucune présomption de disparition depuis cette date [taxons peu connus : fonge, nombreux invertébrés...].
Absence probable ou certaine
Ce point recouvre l'absence, par nature plus difficile à démontrer que la présence. Ce statut se base sur un ou plusieurs des critères suivants :
une recherche ciblée intensive mais infructueuse ;
l'absence de milieux adéquats ;
une espèce non observée alors que sa présence est facile à détecter ;
une présence peu vraisemblable pour des raisons historiques ou biogéographiques.
Ce statut doit également être attribué à un département dans lequel la présence de l'espèce est occasionnelle.
Absence liée à une disparition avérée
Cas particulier d'absence liée à une disparition avérée depuis moins d'un demi-siècle (les disparitions anciennes sont traitées comme « absence probable ou certaine »).
Pas d'informations
Dans l'état des connaissances, on ne peut pas se prononcer sur la présence ou l'absence actuelle dans le département. Il s'agit du statut utilisé par défaut quand on ne se situe pas dans une des catégories précédente ou dès lors qu'il y a un doute.
Rédigée par
SAVOURÉ-SOUBELET Audrey
Validée par HAFFNER Patrick
le
15/01/2018
Présence mondiale (source GBIF)
La carte présente la répartition mondiale de l’espèce à partir des données du GBIF (Global Biodiversity Information Facility - Système mondial d'information sur la biodiversité).