Site de la directive "Oiseaux"
Base de référence : Juillet 2024.
Type : A (ZPS)
Code du site : FR4112004
Compilation : 30/11/2002
Mise à jour :
Appelation du site : Forêt humide de la Reine et Caténa de Rangeval
Dates de désignation / classement :
Classes d'habitats | Couverture |
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Forêts caducifoliées | 77% |
Eaux douces intérieures (Eaux stagnantes, Eaux courantes) | 7% |
Marais (vegetation de ceinture), Bas-marais, Tourbières, | 5% |
Forêt artificielle en monoculture (ex: Plantations de peupliers ou d'Arbres exotiques) | 5% |
Autres terres arables | 2% |
Prairies ameliorées | 2% |
Autres terres (incluant les Zones urbanisées et industrielles, Routes, Décharges, Mines) | 1% |
Prairies semi-naturelles humides, Prairies mésophiles améliorées | 1% |
Massif forestier installé dans la dépression de la Woëvre, dont le substratum est constitué par les marnes et argiles du Callovien et de l'Oxfordien. A ces assises lourdes et compactes peuvent s'ajouter des limons calcaires (notamment la grouine) et des limons. Il abrite une trentaine d'étangs presque tous privés qui confèrent au milieu une grande originalité en termes de paysage, de faune et de flore.
Vaste complexe forestier humide formant, avec ses étangs et ses pariries enclavés ou en lisières, un écocomplexe remarquable. Celui-ci abrite notamment une avifaune riche et diversifiée comprenant de nombreuses espèces de l'annexe I de la directive 79/409/CEE Oiseaux (indiquées par un astérisque). Les forêts (type forestier principal : chênaie pédonculée-charmaie) abritent de très belles populations de Gobemouche à collier* et de Pic mar* qui ont été bien étudiées. S'y reproduisent également le Milan noir*, le Milan royal* et la Bondrée apivore*, de même que le Pic noir* et le Pic cendré* (quelques couples). L'autre principal attrait pour l'avifaune est constitué par la trentaine d'étangs disséminés sur le site. Ainsi en période de reproduction, leurs roselières abritent des espèces sensibles comme le Butor étoilé*, le Blongios nain*, le Busard des roseaux* et la Marouette ponctuée*. Elles abritent également quelques couples de Rousserolle turdoïde, espèce en forte régression. L'automne et le printemps voient passer de nombreux migrateurs comme la Guifette noire*, la Grue cendrée* ou encore le Balbuzard pêcheur*. L'intérêt de ces étangs est également notable à l'automne et en hiver. Ils acceuillent, en effet, la Grande Aigrette* mais aussi de nombreux anatidés comme le Canard colvert, la Sarcelle d'hiver, le Fuligule milouin, le Fuligule morillon ou des espèces plus septentrionales comme le le Harle piette*, le Garrot à oeil d'or et le Harle bièvre. Enfin, une petite population de Pie-grièche écorcheur* fréquente les milieux ouverts du site.
Le site n'est pas considéré comme très vulnérable. Il convient toutefois de veiller au développement, sur les étangs, d'activités incompatibles avec la qualité et la tranquillité du site (pêche intensive, activités touristiques...).