"Habitats, fauna, flora" directive site
Reference database: Juillet 2024
Annual update of the list SCI - publication in the OJ EU : 02/02/2024 (from the database: 02/02/2024).
Type : B (pSIC/SIC/ZSC)
Site code : FR7200776
Compilation : 30/11/1995
Updated : 26/05/2016
Site name : Falaises de Saint-Jean-de-Luz à Biarritz
Designation dates :
Habitat classes | Cover |
---|---|
Mer, Bras de Mer | 81% |
Landes, Broussailles, Recrus, Maquis et Garrigues, Phrygana | 4% |
Autres terres (incluant les Zones urbanisées et industrielles, Routes, Décharges, Mines) | 4% |
Galets, Falaises maritimes, Ilots | 3% |
Dunes, Plages de sables, Machair | 3% |
Forêts caducifoliées | 1% |
Forêt artificielle en monoculture (ex: Plantations de peupliers ou d'Arbres exotiques) | 0% |
Autres terres arables | 0% |
Prairies semi-naturelles humides, Prairies mésophiles améliorées | 0% |
Zones de plantations d'arbres (incluant les Vergers, Vignes, Dehesas) | 0% |
Pelouses sèches, Steppes | 0% |
Marais (vegetation de ceinture), Bas-marais, Tourbières, | 0% |
Eaux douces intérieures (Eaux stagnantes, Eaux courantes) | 0% |
Marais salants, Prés salés, Steppes salées | 0% |
Système de falaises et de criques orienté SO-NE sur flysch. Urbanisation diffuse importante. Partie terrestre: Le site renferme pas moins de 9 habitats endémiques dont 6 habitats naturels d'intérêt communautaire et 1 habitat naturel d'intérêt communautaire prioritaire. Partie marine: Le site est caractérisé par des estrans abritant des Habitats marins d'IC rocheux (1170) dont la compostition faunistique et floristique est caractéristique de la côte basque.
Ces falaises sur flysch présentent une hétérogénéité de faciès et d'érosion très favorable au maintien de la présence de landes atlantiques aérohalines rares. Le pied des falaises offre des habitats marins également très riches et diversifiés.Partie terrestre: Le secteur d’Erretegia se distingue tout particulièrement car il renferme les plus grandes étendues de landes littorales endémiques et d’intérêt communautaire (voire prioritaire) de la côte Basque. Ce secteur est d’autant plus remarquable que légèrement au Nord, au niveau du lieu-dit Les ailes, se trouve le seul exemplaire de dune de la côte Basque, constitué également d’habitats naturels d’intérêt communautaire à très fort enjeu. Le secteur d’Ilbarritz présente également une grande étendue de landes littorales endémiques et d’intérêt communautaire (voire prioritaire). Globalement, on peut dire que la commune de Bidart possède une succession d’habitats à enjeux forts et très forts parmis les habitats les plus sensibles de la côte Basque. La commune est également concernée par la présence de stations importantes d’espèces floristiques protégées. Enfin, le secteur des rochers de Biarritz a une forte responsabilité vis-à-vis des communautés à Crithme maritime et Limonium de Salmon, endémique de ce secteur. Concernant la faune, le site des « Falaises de Saint-Jean-de-Luz à Biarritz » (FR7200776) semble présenter moins d’attractivité que son voisin « Domaine d’Abbadia et Corniche Basque » (FR7200775) pour les espèces d’intérêt communautaire. Ceci est en partie justifié par l’importante urbanisation et anthropisation des milieux ou encore par les politiques de gestion des milieux naturels menées sur site. Toutefois, certains secteurs particuliers présentent un intérêt notable pour la faune et tout particulièrement les chiroptères. Il s’agit du Jardin botanique Paul Jovet et des blockhaus présents le long de la côte. Partie marine: présence d'une zone, localisée sous le rocher du basta à Biarritz, abritant un placage d'hermelles classé en habitat d'intérêt communautaire 1170-4. présence de landes atlantiques aérohalines rares. Le pied des falaises offre des habitats marins également très riches et diversifiés.
Le site est confronté à une urbanisation diffuse assez importante qui tend à réduire les zones naturelles, par contre les risques érosifs réduisent l'importance de la menace au droit même des falaises.Partie terrestre: Si l’érosion de la falaise constitue un phénomène naturel, il est important de noter que la forte fréquentation touristique de ce site, très prisé pour son intérêt paysager notable, engendre une accélération de ce phénomène d’érosion. En effet, la multiplicité des cheminements en bordure de falaise contribue non seulement au piétinement d’habitats sensibles, mais aussi et surtout à la fragilisation progressive du substrat, le rendant plus sensible aux contraintes fortes qui s’exercent déjà, et accentuant de ce fait le phénomène d’érosion. De plus, le recul progressif du trait de côte, lié au phénomène d’érosion, sous-entend que les habitats constituant la succession de séries de végétations des falaises se reconstituent progressivement. Or dans certains secteurs, où l’urbanisation se trouve relativement proche du trait de côte, ce rétablissement s’avère limité voire impossible. C’est notamment le cas sur le secteur de Ste Barbe à Saint-Jean-de-Luz. La problématique de l’érosion des falaises a également une certaine influence sur la pérennisation d’habitats favorables au gîte de chiroptères cavernicoles. La question des espèces dites invasives est également une problématique prépondérante au niveau du site. En effet, un grand nombre d’espèces exogènes dites invasives a été recensé sur le site. Le développement progressif de ces espèces tend à homogénéiser et simplifier les milieux pour les rendre quasi-monospécifiques et supplanter ainsi petit à petit les habitats naturels « originel », parfois endémiques et rares. Ce processus a déjà atteint son paroxysme en certains secteurs où les formations de Pittosporum ou de Baccharis, ne marquent plus simplement un état dégradé des habitats de falaises, mais forment de nouveaux habitats à part entière. C’est particulièrement le cas du Pittosporum, qui forme de grandes étendues monospécifiques. Partie marine: L'ensemble des habitats de récifs de l'estran sont vulnérables à la fréquentation motivée par la découverte de l'estran plus que la pêche à pied. Les rejets urbains peuvent également représenter une menace pour la conservation des habitats de récifs.