Site de la directive "Oiseaux"
Base de référence : Juillet 2024.
Type : A (ZPS)
Code du site : FR7210029
Compilation : 29/02/1988
Mise à jour : 20/09/2017
Appelation du site : Marais de Bruges
Dates de désignation / classement :
Classes d'habitats | Couverture |
---|---|
Prairies semi-naturelles humides, Prairies mésophiles améliorées | 75% |
Marais (vegetation de ceinture), Bas-marais, Tourbières, | 10% |
Forêts caducifoliées | 10% |
Eaux douces intérieures (Eaux stagnantes, Eaux courantes) | 5% |
Aux portes de l’agglomération bordelaise, la ZPS correspond à la réserve naturelle des Marais de Bruges. Elle présente sur 260 hectares une diversité de biotopes synonyme de grande richesse écologique. Elle représente une relique des anciens « grands marais de Bordeaux » qui s’étendaient, jadis, sur plus d’un millier d’hectares. Le sol de limon provient des alluvions récentes de la Garonne et sert de base à une mosaïque de paysages et d’habitats. On y rencontre des prairies humides, du bocage, des étangs, des forêts de feuillus et un chevelu de cours d’eau dénommés "Jalles" dans le Médoc. Les prairies humides constituent la majeure partie de la réserve naturelle. Elles abritent les joncs et roseaux, la massette, le populage des marais, la cardère sauvage et l’iris jaune. Les fossés, jalles et plans d’eau sont les habitats de la jussie et de la myriophylle du Brésil, deux plantes invasives, du potamot et des lentilles d’eau. Les boisements et haies sont constitués de saules, d’aulnes et de frênes. Des boisements de chênes se situent dans les parties les plus hautes, notamment sur les bords de chemins et dans la partie centrale de la réserve. Les haies sont constituées d’arbustes comme l’épine noire, le sureau, l’églantier, l’aubépine, ou le cornouiller sanguin.
La ZPS des marais de Bruges est placée sur un des axes migratoires les plus importants d’Europe. Elle est en outre un lieu privilégié d’étape et de nidification pour toute l’avifaune, aussi bien migratrice que sédentaire. Plus de 180 espèces y ont été observées et les diverses populations, tant nicheuses qu’en stationnement hivernal, sont en augmentation. L’hiver, on note d’importantes concentrations de bécassines des marais, vanneaux huppés, sarcelles, colverts, hérons cendrés, aigrettes garzettes, hérons garde-bœuf. Lors des migration on peut y rencontrer le balbuzard pêcheur, le circaète Jean-le-blanc, les cigognes noire et blanche, l’oie cendrée, la spatule blanche. Les milieux et les nombreux abris favorisent la nidification de très nombreuses espèces caractéristiques, rapaces, anatidés, passereaux, échassiers.
Dérangements liés à la situation péri-urbaine de la ZPS, entourée de de zones de frêts, d'activités et d'infrastructures routières très circulées. Pression urbaine sur le foncier disponibles (prairies périphériques à la ZPS) et dérangements liés à la chasse sont en bonne voie pour être résorbés via la mise en place d'un périmètre de protection autour de la réserve naturelle.