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Site de la directive "Oiseaux"
Base de référence : Décembre 2023.
Type : A (ZPS)
Code du site : FR9112026
Compilation : 31/10/2005
Mise à jour :
Appelation du site : Massif du Madres-Coronat
Dates de désignation / classement :
| Classes d'habitats | Couverture |
|---|---|
| Landes, Broussailles, Recrus, Maquis et Garrigues, Phrygana | 30% |
| Forêts caducifoliées | 27% |
| Forêts de résineux | 20% |
| Pelouses sèches, Steppes | 15% |
| Forêts sempervirentes non résineuses | 3% |
| Pelouses alpine et sub-alpine | 1% |
| Rochers intérieurs, Eboulis rocheux, Dunes intérieures, Neige ou glace permanente | 1% |
| Marais (vegetation de ceinture), Bas-marais, Tourbières, | 1% |
| Eaux douces intérieures (Eaux stagnantes, Eaux courantes) | 1% |
| Prairies semi-naturelles humides, Prairies mésophiles améliorées | 1% |
Le massif de Madres-Coronat culmine à 2469m, au nord de la chaîne pyrénéenne. Sa vocation historique a toujours été sylvo-pastorale. A partir du large plateau sommital rayonne un réseau hydrographique qui entaille profondément le massif. Le site est localisé sur 2 domaines biogéographiques: 87% pour le domaine alpin et 13% pour le domaine méditerranéen.
Le massif du Madres-Coronat présente un fort intérêt écologique pour 17 espèces inscrites à l'annexe I de la directive oiseaux, dont le Gypaète barbu dont un couple se reproduit depuis 3 ans. D'autres espèces de grand intérêt, connues pour nicher sur le massif pyrénéen, le fréquentent épisodiquement et pourraient y trouver des sites favorables afin de nicher.
L'évolution des pratiques agricoles et pastorales présentes dans le site ont un rôle important dans le maintien de nombreux habitats d'oiseaux. Maintenir, voire étendre si possible, les milieux ouverts mais aussi repérer et conserver les îlots de vieilles forêts sont les objectifs prioritaires de conservation à retenir pour cette zone de protection spéciale. Le développement des pratiques sportives de plein air et des aménagements touristiques (notamment pour les sports d'hiver) devra être maîtrisé afin d'éviter la fragmentation excessive des habitats et les perturbations, en particulier en hiver pour les espèces sédentaires.
