Extension et modernisation du Terminal 1 de l'aéroport Marseille Provence
Description
L’Etat a confié à la SA.AMP, en tant qu’exploitant aéroportuaire, le rôle d’aménager et de faire évoluer les infrastructures de l’aéroport Marseille Provence. Le projet d‘extension du Terminal 1 s’inscrit dans ces prérogatives. Il répond à un triple objectif : - Accompagner la croissance mondiale du secteur aérien en adaptant les infrastructures au sol ; - Améliorer l’efficience de l’aéroport et renouveler l’expérience client en regroupant les principales fonctions aéroportuaires dans un seul espace « le coeur d’aérogare » ; - Pérenniser le levier puissant qu’est l’aéroport en termes d’attractivité et de création de richesses pour le territoire. Il doit ainsi connecter la Provence aux principales destinations en Europe et à l’international. Le projet, se décompose en 4 opérations de travaux échelonnées dans le temps : en tranche ferme le coeur d’aéroport et le redressement des taxiways et en tranche conditionnelle, l’extension de l’aire de trafic qui viendra accueillir une nouvelle jetée d’embarquement. Dans un premier temps, seront donc réalisés le coeur d’aérogare et le redressement de voies de circulation avions. Ces opérations doivent permettre d’améliorer l’efficience de l’aéroport mais ne permettront pas d’accueillir plus de passagers et plus d’avions. L’opération du coeur d’aérogare correspond à la construction d’un bâtiment à haute performance environnementale certifié HQE® qui viendra s’insérer dans une « dent creuse » du terminal 1 existant. La construction de ce bâtiment nécessite l’obtention d’un permis de construire à laquelle vient se rattacher l’évaluation environnementale du projet dans son ensemble. Les principaux impacts environnementaux de l’opération «coeur d’aérogare » sont la gestion des eaux souterraines et la maîtrise des consommations énergétiques. Dans un second temps et en fonction de la croissance du trafic sur l’aéroport, sera réalisée une jetée d’embarquement qui constitue l’opération capacitive du projet. La création de ce bâtiment nécessitera aussi l’obtention d’un permis de construire et à cette occasion l’évaluation environnementale du projet pourra être mise à jour. Cette tranche conditionnelle, qui ne devrait pas intervenir avant 2027 porte les principaux impacts environnementaux en lien avec la croissance du trafic sur l’aéroport (aériens, routier, etc.). Les augmentations de trafic aérien et terrestre que permettent la réalisation du projet à terme auront principalement des incidences sur les niveaux d’émissions sonores et atmosphériques. La réalisation des infrastructures du T1 auront quant à elle des incidences sur la gestion des eaux souterraines et du milieu naturel. L’évaluation environnementale du projet a pour objectif d’estimer les bénéfices et effets de ce projet pour le territoire. L’étude permet donc de quantifier les impacts environnementaux, sociétaux et économiques, négatifs et positifs induits par la réalisation du projet. Cette étude présente aussi les démarches (Séquence Eviter, Réduire et Compenser « ERC ») qui seront réalisées pour maîtriser les impacts directs et indirects du projet par le porteur de projet mais aussi par les parties prenantes au projet.
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