Projet d'aménagement du parc photovoltaïque au sol de "Greenberry"
Description
Le projet de parc solaire photovoltaïque au sol envisagé à la Martinerie se trouve au confins des communes de Déols (partie nord-ouest de l’emprise), Etrechet (partie sud-ouest) et Diors (partie est), en bordure est de l’agglomération castelroussine, au sud de la RD 925 (route de Saint-Amand-Montrond) et de la commune de Montierchaume. Il s’agit de la partie centrale de l’ancien camp militaire occupé de 1998 à 2012 par le 517e Régiment du Train (RT). Ce camp militaire développé en 1915 pour l’aviation a été occupé par les Américains (dans le cadre de l’OTAN) après la Seconde Guerre mondiale et jusqu’en 1967 puis par les troupes françaises. Il occupa jusqu’à près de 400 ha et une partie des terrains a déjà été reconverti en zone d’activités. Les parcelles étudiées ici (une quarantaine d’hectares sur la partie orientale de l’ancien camp) sont aujourd’hui en cours d’enfrichement (fourrés épineux, prairies sèches et mésophiles) ou plantés de feuillus et de conifères (partie sud-ouest). Le projet de parc photovoltaïque au sol « Greenberry » présente l’avantage de n’avoir que peu d’impact sur l’environnement au sens large. En effet, de par sa position au sein d’une zone d’activité et sur une emprise sans covisibilités significatives avec l’extérieur de l’ancien camp de la Martinerie, l’aménagement offre un impact très limité sur le paysage (thématique généralement la plus sensible pour des parcs photovoltaïques au sol). De même, aucun élément de patrimoine culturel n’est directement ou indirectement affecté par le projet. Les principaux impacts écologiques concernent la perte d’habitat de reproduction pour les oiseaux des milieux semi-ouverts (fourrés) et arborés, notamment des espèces présentant un statut de conservation défavorable, l'impact sur les autres groupes inventoriés étant faible. Le choix du projet final correspond à la variante intégrant le mieux les enjeux environnementaux identifiés et présentant le plus de mesures d’évitement et de réduction [réduction de l’emprise du projet, préservation et non intervention (dynamique naturelle d’évolution) sur une partie des milieux à enjeu fort ou modéré de l’aire d’étude immédiate, préservation des stations de flore protégée, adaptation du planning des travaux, limitation des emprises du chantier au strict nécessaire…]. L’opération n’imperméabilise qu’une surface très réduite et maintient le terrain végétalisé et aucune pollution n’est à prévoir lors du fonctionnement du parc (aucun rejet d’eau…). Le projet s'inscrit également dans la poursuite de la reconversion de l’ancien camp militaire de la Martinerie en valorisant une friche polluée, comme prévu par les différents document d’urbanisme (SCOT, PLUi) et en compatibilité avec la volonté des divers schémas (Schéma Régional d’Aménagement, de Développement Durable et d’Égalité des Territoires – SRADDET, SRCAE Centre-Val de Loire, PCAET de Châteauroux-Métropole...), des politiques locaux et des services de l'Etat…
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