Description
EDF Renouvelables France a initié le projet de centrale photovoltaïque sur les communes de Paimboeuf et de Saint-Viaud. Ce projet, porté par la SAS de la Centrale photovoltaïque des bords de Loire, s’inscrit dans un secteur à faibles enjeux environnementaux du fait de sa localisation sur un site artificiel dégradé au long passé industriel dont les installations ont toutes été démantelées. Conformément aux procédures réglementaires, le projet a fait l’objet d’une étude d’impact. Des zones d’intérêt écologique local (étier central et sa bordure, corridor écologique) ont été exclues de tout aménagement. Des mesures de prévention des pollutions accidentelles, de protection de la biodiversité en phase de chantier et d’exploitation et d’intégration paysagère ont été proposées. La compatibilité de construction et d’exploitation de cette centrale solaire a été vérifiée. Avec la mise en oeuvre de toutes les mesures, les impacts résiduels prévisibles du chantier et de l’exploitation de la centrale photovoltaïques ont pu être évalués à un niveau faible, ce qui valide l’ensemble des efforts engagés par le porteur de projet pour intégrer la centrale photovoltaïque dans son environnement physique, naturel, paysager et humain. Pour le milieu naturel, l’évaluation des enjeux au sein des aires d’étude éloignée et rapprochée conduit à l’absence de connexion entre l’ensemble des zones répertoriées pour les habitats, la flore, l’avifaune, les chiroptères et la faune terrestre. Par conséquent, aucune répercussion n’est attendue sur ces zones. Du fait de la nature artificielle des terrains destinés à être aménagés, aucune incidence négative n’est attendue sur les sites Natura 2000. L’évaluation des enjeux au sein de l’aire d’étude immédiate localise ces derniers dans les marges, en périphérie de la zone étudiée. Ils se concentrent sur les habitats qui accueillent quelques espèces d’oiseaux présentant un intérêt patrimonial, notamment un cortège de passereaux protégés dont certains présentant un statut de conservation défavorable, 2 espèces de Reptile (le Lézard des murailles et le Lézard à deux raies), 1 espèce de Mammifère (le Lapin de Garenne) considérée comme vulnérable à l’échelle régionale. Les travaux débuteront idéalement en période automnale, c’est–à-dire après la période de plus grande sensibilité pour la faune (notamment l’avifaune). La zone d’implantation du projet évite l’ensemble des secteurs à enjeu. Les impacts bruts se limitent ainsi au risque d’exposition à des polluants du sol relargués dans l’atmosphère et au risque de destruction accidentelle d’habitats favorables ou d’espèces à enjeu situés en périphérie. Des mesures de réduction sont déclinées de manière à limiter ces risques d’impact à un niveau non significatif. Par conséquent, aucune mesure de compensation n’est envisagée. Aucun impact n’étant envisagé sur la faune protégée, aucun dossier de demande de dérogation « espèces protégées » n’est nécessaire. En outre, le projet de centrale photovoltaïque des Bords de Loire présente des impacts positifs car il permet par son existence de conserver et préserver les zones à enjeux identifiés à proximité, sans incidence notamment sur l’étang et ses bordures. Le couvert végétal qui se développera à l’emplacement des panneaux photovoltaïques, sera favorable à la faune et la flore sauvage à moyen ou à long terme. Ce caractère positif du projet sera permis par des entretiens mécaniques réalisé en dehors de la période allant du 1er mars au 1er septembre. Enfin, le projet contribue favorablement à l’exploitation locale d’énergies renouvelables, répondant ainsi de manière significative aux objectifs fixés par le SRCAE des Pays de la Loire et par le PCAET Sud Estuaire.
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