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La Zone d’Implantation Potentielle (ZIP) du projet de Saint-Jory-Las-Bloux se positionne sur la commune éponyme dans le département de la Dordogne (24) en région Nouvelle-Aquitaine. La commune fait partie de la Communauté de Communes Isle-Loue-Auvézère en Périgord. La commune est localisée au nord-est du territoire départemental. Ce projet agrivoltaïque prévoit l’installation de panneaux photovoltaïques sur la majeure partie de la zone clôturée du projet, pour une puissance d’environ 60 MWc. Ces panneaux auront une distance inter-rangées variables (entre 3 et 10 mètres) afin de permettre l’implantation de chênes truffiers et le passage d’engins agricoles nécessaire à la trufficulture. Des chênes seront également implantés le long de la clôture. Une zone de panneaux photovoltaïques en ombrières sera également installée sur environ un hectare à l’est du projet, pour une puissance d’environ 1 MWc, sous laquelle des chênes truffiers seront implantés. Cette zone permettra la mise en place d’un espace de recherche et développement sur la culture de la truffe d’été en conditions maîtrisées et ombragées. Un total d’environ 6 000 chênes truffiers est prévu sur la zone clôturée du projet. La plantation sera étalée dans le temps, à raison de 2 000 chênes truffiers par an. De plus, des cultures de luzerne seront également présentes sur les délaissés et en inter-rangées lorsqu’il n’y aura pas de chênes truffiers. Une rotation sera mise en place avec des prairies temporaires et du Sainfoin. Toutes les cultures, chênes truffiers et luzerne, seront réalisées sous le cahier des charges de l’agriculture biologique, afin de contribuer à la protection de la source de Glane. Une étude préalable agricole est disponible au sein de la demande de permis de construire du projet agrivoltaïque de Saint-Jory-las-Bloux. L’analyse de l’état initial du milieu physique a permis de mettre en évidence la présence de pollution des eaux souterraines entraînant un enjeu modéré sur celles-ci mais également sur le captage d’alimentation en eau potable de la source de Glane. La présence de boisement sur l’aire d’étude immédiate entraîne également un enjeu, ainsi qu’une sensibilité, modérés en raison de l’augmentation du risque incendie. Les inventaires de terrain ont permis de dresser un état des lieux solide des espèces présentes sur la zone d’implantation potentielle. Le site présente un enjeu majoritairement modéré avec des zones de pelouses sèches présentant des enjeux forts. Ces habitats ont été évités par le projet. Les mesures d’évitement et de réduction sont mises en place pour limiter les incidences brutes sur la faune et la flore. Une mesure d’évitement en amont permet de limiter grandement les incidences sur les milieux de pelouses et de fourrés et sur les taxons associés. Un calendrier de travaux prenant en compte la phénologie des espèces sera suivi lors de la phase chantier. Enfin, un suivi par un écologue durant cette phase permettra d’assurer l’absence d’incidences sur plusieurs taxons. L’incidence résiduelle globale sur le projet est nulle à faible. Pour conclure, le projet de parc agrivoltaïque de Saint-Jory ne nécessite pas de demande de dérogation portant sur des espèces protégées (dossier CNPN). Un suivi de l’avifaune nicheuse, de l’entomofaune et de la flore sera réalisé en phase d’exploitation afin de confirmer la prise en compte des mesures proposées.
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