Projet de réfection de la digue du CCG de Martigues


Description

 La digue du CCG Martigues est constituée de deux ouvrages :  - une digue de protection de la station de pompage (100 m linéaires), qui protège le bâtiment des assauts de la mer. - une digue de protection d’un plan d’eau de 4 ha et du site industriel (220 m linéaires), initialement construite pour abriter la zone de dépotage du combustible (fioul) du Centre de Production Thermique (CPT), aujourd’hui désaffectée. Des défauts de conception combinés à de récents événements météo-marins et notamment la « tempête Ana » survenue le 11 décembre 2017 ont endommagé ces digues, créant ou aggravant des désordres sur l’ensemble du linéaire de 320 mètres environ. Un diagnostic de l’ouvrage, réalisé en 2018, en tenant compte des phénomènes qui le sollicite, a mis en évidence la nécessité de réaliser une profonde réfection de l’ensemble du linéaire de la digue afin de garantir la pérennité de l’ouvrage et la protection du site CCG de Martigues.   Le projet consiste en une réfection de la carapace des ouvrages (dont la crête) et de la sous-couche, un reprofilage du noyau ainsi qu’une réfection de la voirie.  Dans le cas de la digue de protection du plan d'eau, le talus arrière de l'ouvrage (côté plan d’eau) sera également reconstruit et un mur de couronnement sera ajouté. Dans le cas de la digue de protection de la station de pompage, un mur de couronnement sera également ajouté. Pour atteindre les objectifs de protection de la digue et compte tenu des contraintes de conception, des enrochements artificiels (type ACCROPODETM II) de 3 m3 seront utilisés pour une portion de la digue de protection de la station de pompage (au droit des prises d'eau). Pour le reste de la digue, des enrochements naturels de taille similaire à ceux existant (4-6 t à 6-8 t) seront utilisés entre autres pour la carapace.  L’incidence majeure du projet porte sur le milieu aquatique malgré les efforts importants pour concilier au mieux les enjeux environnementaux avec les contraintes techniques et géographiques imposées au projet ; la destruction d’un îlot herbier de posidonie, de matte morte de posidonie, de dattes de mer et de colonies de gorgones blanches n’a pu être évitée. L’autorisation environnementale demandée pour ce projet a embarqué la demande de dérogation à la protection stricte des espèces (cf. Annexe 2 de la pièce 1 du DDAE). Ce dossier de demande de dérogation à la destruction d’espèces protégées présente l’ensemble des mesures d’évitement, de réduction et de compensation proposées par EDF pour justifier d’un impact résiduel acceptable, ne nuisant pas au maintien de l’état de conservation favorable de l’espèce dans son aire de répartition naturelle conformément à l’article L.411-2 du code de l’environnement.  Ainsi au regard de l’ensemble de ces éléments, la conception du projet et la démarche Eviter-Réduire-Compenser mise en œuvre, tant en phase de chantier qu’en phase d’exploitation, ont permis de définir le projet environnementalement le moins impactant et compatible avec les différents documents directeurs en matière d’aménagement et d’environnement.  L’incidence résiduelle globale du projet est jugée négligeable à faible. 

Gouvernance

Type Organisme Rôle
Contact principal ELECTRICITE DE FRANCE non renseigné
Maitre d'ouvrage ELECTRICITE DE FRANCE non renseigné
Maitre d'œuvre MICA Environnement non renseigné
Maitre d'œuvre Seaneo non renseigné

Objectif du cadre

 Multiple ou autres 

Dates

Lancement Clôture
non renseigné non renseigné

Cible taxonomique du cadre

 Non renseigné 

Territoire(s) concernés par le cadre

 Non renseigné 

Liste des jeux de données concernés