Description
Le projet de centrale photovoltaïque au sol sur la commune de Garde-Colombe (05) est porté par l'entreprise Phoebus-Garde Colombe, filiale du groupe Forces Motrices du Gelon (FMG). Le projet de parc photovoltaïque, objet de la présente étude d'impact s'étend sur une emprise clôturée de 5,5 ha. La surface projetée des panneaux est de 2,29 ha. Le site est une ancienne parcelle agricole. Le but du projet est de redonner la vocation à cette parcelle en développant un projet agrivoltaïque en contractualisant avec un éleveur ovin en agriculture biologique. Ce projet intègre un volet agricole, depuis sa conception, pour permettre à un éleveur local d’étendre son activité sur la parcelle concernée. La réflexion menée tout au long du projet et les solutions trouvées (contraintes techniques et de sécurité, convention entre la société Phoebus et l’éleveur, …) permettront de pérenniser l’activité d’élevage sur cette parcelle qui n’était actuellement plus valorisée de façon optimale, avec l’ambition de redynamiser le pastoralisme sur ce versant. Les impacts sur l’agriculture résultant de l’installation du parc photovoltaïque se révèlent alors très réduits et parfois même positifs. Le site est orienté sud avec un accès facilité depuis la D250. Comptabilité du projet avec le plan local d'urbanisme (PLU) de la commune de Garde-Colombe. Le site est classé en naturelle photovoltaïque (Nph). L’étude de ce projet ne révèle aucune nuisance chronique notable à l’égard des populations riveraines. De plus, le projet présente un risque faible pour l’inondation, les crues torrentielles, et les séismes, et un effet nul sur les mouvements de terrain et les risques technologiques. Milieu naturel : Concernant le milieu naturel, l’impact sur les milieux ouverts agricoles est relativement faible. Aucune zone humide ni plante patrimoniale ne sont à signaler. Par ailleurs, bien que des impacts puissent intervenir sur certains oiseaux ou amphibiens, la mise en place de mesures de réduction (adaptation du calendrier des travaux au cycle biologique des espèces, vigilance particulière en phase chantier, …) permet de minimiser ces impacts. La présence potentielle du Sonneur à ventre jaune en déplacement sur le site a également été prise en compte pour éviter les effets négatifs sur l’espèce en phase de chantier notamment. La réalisation d’inventaires pré et post-travaux et le réensemencement avec espèces végétales locales permettent de réduire très significativement les impacts. Pasyage : Bien sûr, le projet doit également prendre sa place dans un paysage local de caractère. Des mesures visant à améliorer son intégration seront réalisées, notamment pour les perspectives proches. Aussi, même si les effets sur le paysage lointain restent évalués comme notables, bien qu’une atténuation soit perceptible du fait d’une intégration dans un paysage marqué par l’arboriculture, l’engagement que porte le projet dans le développement d’une énergie respectueuse de notre environnement renforce son acceptabilité. Ainsi, les effets du projet, grâce à un grand souci d’intégration et de prise en compte de l’environnement, sous tous ses aspects, ne remettent pas en cause la préservation des patrimoines locaux.
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