Description
L’Installation de Stockage de Déchets Non Dangereux (ISDND) de l’Espérance est implantée sur la parcelle cadastrée AK48, propriété du Conseil Départemental de la Guadeloupe, proposant une surface totale de l’ordre de 64 hectares. L’emprise ICPE occupe pour sa part environ 42 hectares tandis que l’emprise dédiée au stockage de déchets occupera in fine une surface de l’ordre de 25 hectares. L’exploitation de l’ISDND de l’Espérance à Sainte-Rose a été autorisée par l’arrêté préfectoral n°2008-485 AD/1/4 du 10 avril 2008, sur une durée de 20 ans au flux annuel moyen de 150 000 tonnes/an (300 000 tonnes/an maximum) et d’un suivi post exploitation sur 30 ans. La révision des outils départementaux de planification à court, moyen et long terme de la gestion des déchets (Dangereux et Non Dangereux) nécessite la coordination des actions des diverses parties prenantes (Intercommunalités, DEAL, ADEME, industriels, …) avec pour objectif d’améliorer la prévention et la gestion des déchets sans mettre en danger la santé humaine et en limitant les nuisances sur l’environnement. Pour cela, Energipole Espérance collabore étroitement avec les différents groupements de communes pour la collecte, est impliquée dans la mise en œuvre du Plan Régional de Prévention et de Gestion des Déchets (PRPGD) et s’impose de s’investir pour que les objectifs et les moyens soient partagés par l’ensemble des acteurs des déchets en Guadeloupe. En mars 2020, le Plan Régional de Prévention et de Gestion des Déchets de Guadeloupe était publié se substituant alors aux plans précédemment en vigueur et fixant les objectifs et les moyens de gestion des déchets à l’horizon 2035. ENERGIPOLE ESPERANCE a, d’une part, souhaité actualiser le plan prévisionnel d’exploitation afin de l’adapter à ses spécificités ainsi qu’aux tonnages effectivement acceptés et prévisionnels tout en optimisant la durée de vie du site sans pour autant impacter son emprise actuellement autorisée. La durée de vie du site diffère de celle initialement prévue de par les tonnages moins importants effectivement reçus, près d’un tiers de moins. Il s’avère également indispensable de maintenir une capacité de stockage à plus long terme tout en s’adaptant aux nouveaux contours de la gestion des déchets définie pour le territoire. Ainsi, le projet vise à garantir une capacité de stockage des déchets non dangereux raisonnablement et suffisamment dimensionnée pour les besoins à court, moyen et long terme (à l’horizon 2050) soit au-delà de la durée d’échéance du plan régional en application de la loi NOTRe. S’agissant d’un site existant, le contexte environnemental et humain est connu, les impacts potentiels sont identifiés et les mesures proposées pour « Eviter Réduire Compenser » permettent d’atteindre des niveaux résiduels nuls ou faibles. A ce titre, l’implantation du projet sur un site anthropisé, anciennement utilisé pour l’enfouissement irrégulier des déchets, constitue en soi une mesure de réduction des impacts. Par ailleurs, l’exploitation en mode bioréacteur offre de nombreux avantages environnementaux en limitant l’émission de gaz à effet de serre et donc les potentielles nuisances olfactives, en optimisant la valorisation énergétique issue d’une ressource renouvelable, en réutilisant la chaleur fatale des moteurs, en permettant un réaménagement rapide du casier (réduction de la production de lixiviats et des nuisances d’exploitation).
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