Travaux de modernisation par RTE des ligne aérienne à 63 000 Volts Cantegrit-Morcenx-Labouheyre 1 et 2 (Landes)

Description

 La démarche de modernisation engagée par RTE vise à prolonger l’existence des lignes aériennes 63 kV Cantegrit-Morcenx-Labouheyre 1 & 2 pour une durée de vie significative et à assurer la performance nécessaire à la sécurité des personnes et des biens. En effet, sur ces ouvrages, certains supports sont dans une situation urgente. Il devient indispensable d’engager une réhabilitation des supports acier noir trop dégradés. Les lignes à 63 000 volts Cantegrit-Morcenx-Labouheyre 1 (22 km) et Cantegrit-Morcenx-Labouheyre 2 (21,6 km) contribuent à l’alimentation de Labouheyre, Mimizan et de la sous-station SNCF de Morcenx ainsi qu’à l’évacuation de la production d’énergies renouvelables de la zone. Elles sont issues des files 150 kV Dax-Pessac datant de 1923. De nombreux travaux ont été réalisés sur ces ouvrages dont le remplacement des conducteurs d’origine Cuivre 143 mm² majoritairement par des conducteurs Aster 228 mm² en 1993.  Il s’avère que 181 supports en acier noir sont toujours présents sur ces lignes, dont 97 % datent de 1923. Ces supports sont concernés par la mise en œuvre de la politique interne RTE dite GAELA qui, associée au plan corrosion, vise à remplacer tous les supports en acier noir situés en zone de corrosivité forte.  En 2018, suite au constat de dégradations des supports situés en zone de corrosivité saline, il a été décidé de réaliser une expertise approfondie des supports simultanément aux opérations de décapage avant mise en peinture. Cette expertise a confirmé l’existence d’une corrosion avancée sur les supports en acier noir de ces deux lignes. Ils sont donc à remplacer. Compte tenu de l’intérêt présenté par la biodiversité locale dans le périmètre du fuseau d’étude (1 km de part et d’autre de l’axe des lignes), des inventaires détaillés ont été réalisés en période favorable d’observation de la faune et de la flore (8 jours d’inventaire de mars à juin 2021). Ils ont fait état d’un enjeu faible relatif aux habitats naturels (habitats très communs). Seules quelques unités de végétation ont été identifiées comme caractéristiques de zone humide. Elles ont fait l’objet d’une mesure d’évitement total. Par ailleurs, quatre espèces protégées floristiques ont été identifiées au droit des futures zones de travaux :  Le Lotier hispide (Lotus hispidus), espèce végétale protégée en Aquitaine présentant un intérêt faible de préservation (commune dans la région) ;  Le Lotier grêle (Lotus angustissimus), espèce végétale protégée en Aquitaine présentant un intérêt faible de préservation (commune dans la région) ;  La Romulée bulbocodium (Romulea bulbocodium), espèce végétale protégée et « quasi-menacée » sur la liste rouge d’Aquitaine, présentant un enjeu fort de préservation ;  L’Arnoséris naine (Arnoseris minima), espèce végétale protégée et « vulnérable » sur la liste rouge d’Aquitaine, présentant un enjeu fort de préservation. L’application de la démarche ERC a permis d’éviter totalement les incidences sur la Romulée bulbocodium et l’Arnoséris naine. En revanche, au regard de l’implantation de certaines stations de Lotiers (notamment hispide) qui encerclent littéralement les pylônes, les mesures mises en place n’ont pas permis d’éviter totalement les incidences sur ces espèces communes mais protégées. Une demande de dérogation exceptionnelle de déplacement d’espèces végétales protégées a donc été déposée le 22 avril 2022 au titre de l’article L. 411-2 du Code de l’environnement pour ces espèces. 

Gouvernance

Objectif du cadre

 Multiple ou autres 

Dates

Cible taxonomique du cadre

 Non renseigné 

Territoire(s) concernés par le cadre

 Non renseigné 

Liste des jeux de données concernés

Libellé	Fiche
Observations de la faune
Observations de la flore patrimoniale et exotique envahissante avérée