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Le projet de centrale photovoltaïque de la Vallée consiste en l'implantation d'une centrale photovoltaïque en site dégradé sur une ancienne carrière carrière de roches massives situé sur la commune de Joué-sur-Erdre, au nord de la Loire Atlantique sur une superficie de 4,3 hectares environ. La centrale couvrira environ 1,73 hectare en surface projetée au sol. La différence entre les deux surfaces précédemment citées correspond aux espaces entre les tables, aux autres aménagements, et aux zones inchangées (topographie, espaces protégés…). L’implantation de la centrale a été réfléchie selon l’état initial du site réalisé par un bureau d’étude externe. Des zones ont été évitées afin de préserver la biodiversité inventoriée. La configuration retenue est celle jugée la mieux adaptée au site d’implantation. Elle permet en effet d’éviter les milieux naturels les plus sensibles. Un effort important d’évitement et de réduction a amené à réduire les surfaces impactées pour quasiment tous les habitats, sauf les mares temporaires et les zones de roche à nue où seront situés la majorité des modules. La majorité des habitats d’espèces protégées sont préservés à plus de 75 %. 3,59 ha d’impacts ont pu être évités, soit 46 % de la surface des habitats d’espèce protégées de la zone d’étude. - les principaux habitats des amphibiens, plan d’eau, phalaraie, végétation de bords des eau sont évités en quasi-totalité ; - les fourrés tempérés et pelouses ouvertes sur éboulis sont évités à hauteur de 66 et 75% respectivement ; - les habitats d’espèces protégées de Chenaie acidophile atlantique, Pinède, Haie de feuillus , Lisières et prairies humides sont évités ou préservés en quasi-totalité. La suppression des habitats d’espèces protégées par la mise en place du projet n’a donc pas d’effet résiduel significatif sur les espèces protégées utilisatrice du site. Aucune mesure compensatoire n’est nécessaire pour les espèces protégées Ce projet nécessite néanmoins une procédure de demande de dérogation au titre de l’article L. 411-2 du code de l'environnement portant sur deux espèces de faune sauvage protégée : la Grenouille agile et la Grenouille verte protégées (demande pour transfert d'amphibiens ). Une compensation sur site est également prévue au titre de la destruction de zones humides.
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