Le projet de déviation se présente en 4 grandes sections représentant un linéaire de 2740 m. Elle emprunte le tracé de ’ancienne voie ferrée le long du Salat sur environ 1.5 km. Le projet prévoit également la poursuite de la piste cyclable existante le long du Salat. La piste cyclable aura une largeur de 3,00 m avec des accotements de 1,00 m de chaque côté. Le linéaire créé sera de 2400 m avec 440 m supplémentaires pour rejoindre le centre de Mane au niveau de la zone commerciale. Les enjeux de la réalisation du programme sont de plusieurs ordres : - Enjeu de sécurité : supprimer les points dangereux de la traversée de Mane et sécuriser les déplacements sur le secteur de l’étude, supprimer les accès directs et isoler les trafics de transit des flux piétons et cyclistes. - Enjeu de fluidité du trafic : supprimer les nombreux points d’arrêt, de ralentissement, dissocier les trafics de transit de ceux de desserte locale. - Enjeu environnemental : insérer la nouvelle voie dans un contexte environnemental sensible de la vallée du Salat, améliorer les conditions de circulation pour limiter les sources de pollution liées au trafic (atmosphérique, ressource en eau, bruit…) et permettre la mise en place de modes de déplacement « doux » (piétons et vélos). Concernant le volet biodiversité, l'analyse de l’état initial sur un cycle biologique complet a révélé la présence d’espèces protégées dans plusieurs groupes taxonomiques (amphibiens, reptiles, oiseaux, mammifères terrestres, insectes et chiroptères). Il en a découlé une hiérarchisation des enjeux en fonction des espèces (de leur statut de conservation au niveau national mais aussi de leur niveau de rareté locale) et de leur utilisation du milieu. La mise en place de la séquence Evitement et Réduction des incidences dans le cadre de ce projet permet d’évaluer les incidences résiduelles sur les espèces protégées à un niveau faible à modéré pour tous les groupes taxonomiques. Il s’avère par conséquent que des mesures compensatoires sont nécessaires pour la réalisation du projet vis-à-vis des invertébrés (Grand Capricorne, Damier de la succise, Nacré de la sanguisorbe), des amphibiens (Grenouille agile), des reptiles (Lézard à deux raies), des chiroptères et des oiseaux (cortège des milieux boisés), l’essentielles des espèces étant cependant communes et dans un bon état de conservation local. Ainsi, le porteur du projet a prévu la compensation de la destruction de leurs habitats d'espèces. Après compensation des incidences résiduelles, il apparait qu’il n’y a plus d’incidences significatives sur les espèces protégées faisant l’objet du présent dossier. En conclusion, après application de la séquence Eviter/Réduire/Compenser, le projet ne présente aucun risque d’atteinte à l’état de conservation des espèces protégées potentiellement ou réellement présentes au sein de l’aire d’étude immédiate. Le projet ne nuit pas au maintien des populations d’espèces protégées au niveau local.
Type | Organisme | Rôle |
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Contact principal | DEPARTEMENT DE LA HAUTE GARONNE | non renseigné |
Maitre d'ouvrage | DEPARTEMENT DE LA HAUTE GARONNE | non renseigné |
Multiple ou autres
Lancement | Clôture |
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non renseigné | non renseigné |
Non renseigné
Non renseigné