Le projet solaire CLOTRONS se situe en région Auvergne Rhône-Alpes, dans le département de l’Allier. Il s’inscrit dans le territoire de la Communauté de Communes du Bocage Bourbonnais et plus précisément sur la commune Saint Hilaire. L’emprise de l’aire d’étude rapprochée (2 km) représente environ 1500 ha. La situation du secteur d’étude donne une représentation identitaire du territoire à travers le paysage bocager, tourné vers l’élevage. Les nombreuses petites vallées qui serpentent dans le paysage, viennent découper le relief et créer une alternance de panoramas. Sur ce territoire, des éléments de l’industrie passée perdurent dans le paysage (terrils, puits de mines, cités ouvrières, etc) et à proximité du secteur d’étude. Le projet est situé dans un espace paysager cadré au nord par la forêt domaniale des Prieurés Gros Bois et la RD11 ; à l’ouest par un petit boisement et un terril résultant d’un dépôt de mine comme en témoigne la toponymie (la Mine). Les abords est et sud du terrain d’implantation s’étendent au travers d’un paysage bocager associé au passage du cours d’eau du Morgon. L’axe routier de desserte le plus proche est donc la route départementale 11, qui longe la bordure nord du projet. La route communale n°5 par laquelle s’effectue l’accès au projet photovoltaïque, vient refermer la limite ouest et sud du secteur d’étude. Le projet est situé à la sortie du bourg de Saint-Hilaire dans un secteur peu urbanisé. Le secteur d’étude est accompagné par des petits hameaux, avec au nord ceux des Mordelles et des Cités correspondant à d’anciennes cités ouvrières minières. L’habitation la plus proche appartient au hameau des Mordelles et est située à environ 20 m au nord du site. Le hameau des Clotrons au sud est formé par une ferme accolée à de petits étangs. Un sentier de randonnée est présent en limite sud du secteur d’étude. Le projet est localisé sur une topographie de pente faible. Il s’implante sur un ancien site minier reboisé par des plantations monospécifiques denses de conifères et feuillus (chêne, frêne, pin, etc). Des ilots de Robinier faux acacia (environ 1,2 ha), espèce exotique envahissante composent également le centre du site. Le site n’est pas entretenu : le propriétaire coupe du bois régulièrement pour son usage personnel mais ne réalise aucune gestion des plantations. Il utilise ce terrain pour la chasse au gros gibier.
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