Réhabilitation de la ligne aérienne à 63 000 volts Licaugas - Masquet
Description
La démarche engagée par RTE vise à prolonger l’existence de la ligne aériennes 63 kV Licaugas – Masquet pour une durée de vie significative et à garantir la sécurité des personnes et des biens. En effet, sur cet ouvrage, certains supports sont dans une situation de dégradations avancées. Il est devenu indispensable d’engager une réhabilitation des supports acier noir trop dégradés. La ligne à 63 000 volts Licaugas – Masquet (28,68 km) est l’alimentation principale de la sous-station SNCF de Licaugas. Le maintien en conditions opérationnelles de cette ligne électrique est donc indispensable au fonctionnement de cette voie SNCF. Par ailleurs, elle permettra également le raccordement de producteurs photovoltaïques sur cette ligne à terme. Elle est issue des files 150 kV Dax-Pessac datant de 1923. De nombreux travaux ont été réalisés sur cet ouvrage dont le remplacement des conducteurs d’origine Cuivre 143 mm² majoritairement par des conducteurs Aster 228 mm² en 1976. Il s’avère que 32 supports en acier noir sont toujours présents sur cette ligne, dont 99 % datent de 1923. Ces supports sont concernés par la mise en oeuvre de la politique interne RTE dite GAELA qui, associée au plan corrosion, vise à remplacer tous les supports en acier noir situés en zone de corrosivité forte présentant des états de dégradations avancées. En 2018, suite au constat de dégradations des supports situés en zone de corrosivité saline, il a été décidé de réaliser une expertise approfondie des supports simultanément aux opérations de décapage avant mise en peinture. Cette expertise a confirmé l’existence d’une corrosion avancée sur les supports en acier noir de vette ligne. Ils sont donc à remplacer. Compte tenu des linaires d’ouvrages électriques de 28,68 km nécessaires pour relier les postes de Licaugas et Masquet, il n’existe pas de solution alternative satisfaisante : • L’absence de travaux conduirait à terme à la ruine des supports, avec un risque pour les biens et les personnes et une rupture d’alimentation électrique ; • La dépose pure et simple des ouvrages électriques nécessite des travaux d’une ampleur équivalente pour démonter les pylônes existants et aux mêmes impacts. Elle ne permettrait plus l’alimentation de la sous-station SNCF ; • Les supports datent de 1923, la structure métallique d’époque ne peut pas être simplement renforcée par des barres de renforcements, les fondations seraient dans tous les cas à reprendre ce qui 3 / 6 conduirait à des travaux et impacts équivalents ; • La reconstruction en souterrain nécessiterait d’une part la dépose de l’ouvrage existant, avec des travaux et impacts équivalents à ceux envisagés (ponctuels au niveau des pylônes), auquel s’ajouterait un linéaire de travaux continu de plusieurs kilomètres, ajoutant ainsi des travaux et impacts aux espèces présentes