Description :
Plusieurs protocoles ont été déployés pour mener l’inventaire des Chiroptères de la Trézence.
La recherche visuelle de gîte : Certaines espèces de chiroptères, dites anthropophiles, utilisent des bâtiments ou des ponts comme gîte de parturition ou comme simple refuge lors du repos diurne. L’inventaire est mené de jour et a consisté en la visite de 4 ponts, 2 cavités souterraines et 16 bâtiments ou ensembles de bâtiments accessibles afin de mettre en évidence d’éventuels individus ou colonies (cf. carte en Annexe C6). Réalisé au cours des prospections de mai et de juillet 2017 (période propice à la découverte des colonies de parturition), l’essentiel des bâtiments accessibles du territoire a pu être visité.
NB : De nombreux bâtiments sont cependant fermés, voire murés, et n’ont donc pas pu être explorés. Au gré des prospections, les habitants rencontrés ont été consultés et ont souvent orienté et facilité nos recherches.
Inventaire nocturne des espèces par des détecteurs ultrasons. Il faut ici distinguer deux modes de détection (illustration en Annexe C7) :
La détection active : cette technique d’inventaire est fondée sur le repérage et l’identification des chauves-souris d’après leurs émissions ultrasonores 116 . Les recherches ont été menées par des écoutes nocturnes actives au niveau de
22 stations d’échantillonnage (écoute de 10 min) et durant la période où l’activité des chiroptères est à son apogée (les 4 premières heures de la nuit).
La détection passive : cette méthode consiste à positionner un détecteur automatique (Batlogger A) afin d’enregistrer les émissions sonores situées dans la gamme de fréquences des chiroptères, et ce, durant une nuit complète. Ce détecteur et a été utilisé lors de chaque soirée d’inventaire, au niveau de 6 points d’enregistrement qui correspondent pour la plupart à des secteurs potentiellement favorables en tant que routes de vol (corridors biologiques).