Quercetalia roboris Tüxen 1931 (Prodrome des végétations de France décliné (PVF2))

Quercetalia roboris Tüxen 1931

Molinio caeruleae-Quercetalia roboris H. Passarge 1968

Prodrome des végétations de France décliné (PVF2)

Synécologie

Communautés xérophiles à mésohygrophiles, avec dans ce cas une hygromorphie peu contraignante dès la surface, souvent d’origine secondaire (stagnation de nappe dans des peuplements dégradés, suite à des coupes claires et au déficit d’évapotranspiration subséquent, etc.).

Nom cité du syntaxon

Quercetalia roboris Tüxen 1931 (Die Pflanzendecke zwischen Hildesheimer Wald und Ith in ihren Beziehungen zu Klima, Boden und Mensch : 71).

Synonymes

Syn. syntax : Quercetalia robori-petraeae Quantin 1935 nom. superf (art. 29a) = Quercetalia roboris-sessiliflorae Tüxen 1931 in Tüxen 1937 nom. superf. (art. 29a) ; Quercetalia robori-sessiliflorae Braun-Blanq. & Tüxen 1943 nom. nud. (art. 2b, 8) (‘...roboris-sessilifloræ’ art. 41b) ; Quercetalia robori-sessiliflorae (Tüxen 1931) Braun-Blanq. 1950 nom. nud. (art. 2b, 8, 29) [5].

[5] Sont également mentionnées dans l’EVC : Quercetalia robori-petraeae Tüxen 1937 nom. mut. (mut.superfl.), Pteridio-Quercetalia Scamoni et Passarge 1959 (syntax. syn), Pino-Quercetalia Ružička 1964 (syntax.syn), Pteridio-Quercetalia Passarge 1966 (art. 31), Dicrano-Quercetalia robori-petraeae Passarge 1968 (art. 34c), Dicrano-Quercetalia Passarge in Passarge et G. Hofmann 1968 (syntax.syn,), Eu-Dicrano-Quercetalia Passarge 1968 (art. 3d, 34b), Eu-Dicrano-Quercetalia Passarge in Passarge & G. Hofmann 1968 (art. 3d, 31, 34b), Eu-Melampyro-Quercetalia Passarge in Passarge et G. Hofmann 1968 (art. 3d, 34b), Festuco-Quercetalia robori-petraeae Passarge in Passarge et G. Hofmann 1968 (art. 34c), Melampyro-Quercetalia Passarge 1968 (syntax.syn.), Melampyro-Quercetalia Passarge in Passarge & G. Hofmann 1968 (art. 31), Molinio-Quercetalia robori-petraeae Passarge 1968 (art. 34c), Molinio-Quercetalia Passarge in Passarge et G. Hofmann 1968 (syntax. syn.), Castaneo-Quercetalia P. Fukarek 1969 (art. 29), Betulo pendulae-Quercetalia petraeae Gillet 1986 (art. 1, 2b, 8). Ces références n’ont pu être vérifiées par nos soins. Selon l’EVC, l’Agrostio capillaris-Quercion Scamoni & Passarge 1959 nom superf. (art. 29a) est mis en synonymie avec le Genisto germanicae-Quercion Neuhäseul & Neuhäuslova-Novotna 1967, mais l

Type nomenclatural

Quercion roboris Malcuit 1929 (Archives de botanique II (6) : 157-165) désigné in Pallas 1996 (Phytocoenologia 28 : 22).

Physionomie

Peuplements dominés Quercus petraea et/ou Fagus sylvatica, avec plus rarement Quercus ×calvescens dans les forêts sèches et Q. robur, Q. pyrenaicae, Betula pendula ou Pinus sylvestris dans les stades jeunes ou de dégradation, ainsi que Castanea sativa (souvent introduit).

Combinaison caractéristique d'espèces

Hypericum pulchrum, Lathyrus linifolius var. montanus, Pleurozium schreberi, Solidago virgaurea, Teucrium scorodonia, Veronica officinalis, Viola riviniana. Galium saxatile et Polypodium vulgare complètent cette liste, même si elles sont absentes des forêts de plaine sur sol sableux du Sorbo torminalis-Quercenion petraea Renaux, Timbal, Gauberville, R. Boeuf, Thébaud, Bardat, Lalanne, J.-M. Royer & Seytre 2019.
En France, le genre Rubus a longtemps été délaissé par les botanistes. Dans de nombreux relevés, l’espèce n’est soit pas identifiée soit versée plus ou moins abusivement dans les taxons les plus connus (R. fruticosus notamment). Ce genre a récemment fait l’objet de travaux dans le nord-est de la France (Royer, 2009 & 2010 ; Royer, Ferrez & Weiss 2016). De nombreuses espèces de la série Rubus seraient de bonnes caractéristiques, notamment Rubus nessensis, R. plicatus, R. sulcatus, R. bertramii, R. integribasis de même que des espèces de la série sylvatici, notamment R. silvaticus, et de la série vestiti, comme R. pyramidalis.
Bien que mentionnée par Braun-Blanquet et al. 1952 comme caractéristique d’ordre, Lonicera periclymenum est davantage caractéristique de classe. Enfin, Castanea sativa n’étant pas autochtone, elle ne peut être retenue comme caractéristique d’ordre comme le suggèrent ces mêmes auteurs, mais est davantage caractéristique de certaines alliances, sous-alliances ou faciès.

Bibliography

Renaux B., Timbal J., Gauberville C., Boeuf R., Thébaud G., Bardat J., Lalanne A., Royer J.-M. & Seytre L., 2019. Contribution au prodrome des végétations de France : les Quercetea robori-petraeae Braun-Blanq. & Tüxen ex Braun-Blanq., Roussine & Nègre 1952. Doc. phytosoc., série 3, 10 : 137-215. (Source)