Site de la directive "Habitats, faune, flore"
Base de référence : Juillet 2024.
Mise à jour annuelle de la liste SIC - publication au JO UE : 02/02/2024 (à partir de la base : décembre 2022)
Type : B (pSIC/SIC/ZSC)
Code du site : FR2100283
Compilation : 30/06/1995
Mise à jour : 30/09/1998
Appelation du site : Le Marais de Saint-Gond
Dates de désignation / classement :
Classes d'habitats | Couverture |
---|---|
Marais (vegetation de ceinture), Bas-marais, Tourbières, | 69% |
Prairies semi-naturelles humides, Prairies mésophiles améliorées | 11% |
Autres terres arables | 10% |
Forêt artificielle en monoculture (ex: Plantations de peupliers ou d'Arbres exotiques) | 5% |
Forêts caducifoliées | 3% |
Eaux douces intérieures (Eaux stagnantes, Eaux courantes) | 2% |
le marais de Saint Gond se situe au coeur d'une dépression au pied de la côte tertiaire de l'Ile de France. la formation géologique dominante est la craie campaniène à belemnites (Cénonien) sur une épaisseur moyenne de 80 m.
Le Marais de Saint-Gond est situé au cœur d’un bassin versant de 22 000 hectares dont le seul exutoire est constitué par le Petit Morin au pont de Saint-Prix. Le site Natura 2000 représente l’une des tourbières alcalines les plus intéressantes du territoire champardennais de fait de sa surface importante d’une part et par la mosaïque d’habitats d’autre part qui associe des milieux de pelouses sèches à Orchidées en plein cœur d’une zone humide. La présence de divers habitats et espèces d’intérêt communautaire reflètent l’importante richesse écologique du lieu. Le site des marais de Saint Gond constitue un secteur important à la fois en matière de biodiversité mais aussi de préservation de la ressource en eau
État de conservation variable selon les secteurs. La conservation des espèces floristiques et faunistiques qui caractérisent les habitats les plus exceptionnels est liée à quatre facteurs : le niveau d’eau, le contrôle du développement des ligneux, l’extension limitée des terrains cultivés et la qualité des eaux. Le développement des ligneux est dû à la déprise agricole et à l’abandon du pâturage. De nombreux efforts ont été réalisés pour la qualité de l’eau même si quelques pollutions peuvent encore être observées. La principale difficulté pour la préservation des habitats est la faible différence de côte entre les terres cultivées et les terrains abritant les espèces végétales qui les caractérisent. La gestion des niveaux d’eau est assez délicate notamment au mois de février. L'abaissement du niveau de la nappe superficielle est à l'origine d'un reboisement naturel de nombreux secteurs. Ceci semble être le principal facteur d'altération des milieux.