Site de la directive "Habitats, faune, flore"
Base de référence : Juillet 2024.
Mise à jour annuelle de la liste SIC - publication au JO UE : 02/02/2024 (à partir de la base : décembre 2022)
Type : B (pSIC/SIC/ZSC)
Code du site : FR2300125
Compilation : 31/12/1995
Mise à jour : 12/09/2017
Appelation du site : Boucles de la Seine Amont, Coteaux d'Orival
Dates de désignation / classement :
Classes d'habitats | Couverture |
---|---|
Forêts caducifoliées | 63% |
Pelouses sèches, Steppes | 36% |
Prairies semi-naturelles humides, Prairies mésophiles améliorées | 1% |
le climat Dans le contexte nord atlantique de la Haute Normandie, la vallée de Seine, orientée sud-est, nord ouest, subit l'influence de remontées climatiques continentales et méridionales qui lui donnent un véritable rôle biogéographique, constituant la limite nord ou ouest de l'aire de répartition de plusieurs espèces. La nature des milieux renforce ce rôle, ainsi les coteaux calcaires, par le caractère chaud et sec de leurs pentes sont le siège de compensations édaphoclimatiques. L'effet couloir de la vallée induit une originalité dans la répartition des espèces - La géomorphologie et les milieux en présence Les méandres et leur évolution au cours des temps préhistoriques sont à l'origine de conditions édaphoclimatiques variées déterminant des milieux très contrastés avec une opposition forte entre les rives convexes et concaves du fleuve. La rive concave subit l'érosion du fleuve qui a taillé des coteaux très abrupts dans le plateau crayeux, avec la présence de pitons et fronts rocheux. C'est notamment le cas du coteau d'orival. La forte pente induit des sols peu profonds, riches en calcaire actif, filtrants et particulièrement chauds quand ils sont exposés plein sud. Sur ces coteaux se développent des milieux calcicoles - bois et pelouses - particulièrement riches en espèces rares. L'argile à silex qui couvre la craie affleure au sommet des coteaux, dans les secteurs de moindre pente, permettant l'installation de milieux acidiphiles.
L'ensemble constitué des pelouses crayeuses de la vallée de la Seine est tout à fait remarquable. D’un point de vue biogéographique, la vallée de la Seine constitue un couloir, où remontent des influences méridionales. Elle compte ainsi de nombreuses espèces localisées en limite nord de leur aire de répartition, ce qui lui confère son intérêt tout particulier. L'éloignement géographique de certaines pelouses dans un contexte général très industrialisé et urbanisé, interdit de grouper toutes les pelouses dans un même site. Pour garantir le maintien d’un bon état de conservation des pelouses les plus riches, il importe de maintenir les phénomènes de relais d’une pelouse à l’autre et donc de préserver l’ensemble des pelouses existantes. Le coteau d’Orival est situé dans un contexte calcicole de pente remarquable, accueillant un cortège faunistique et floristique spécifique, exceptionnel pour la région particulièrement riche en orchidés.
Abandon du pastoralisme, rarefaction des biotopes intéressants par embroussaillement, dynamique forestière très forte, piétinement de certaines stations (tourisme local)