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Site de la directive "Habitats, faune, flore"
Base de référence : Juillet 2024.
Mise à jour annuelle de la liste SIC - publication au JO UE : 02/02/2024 (à partir de la base : décembre 2022)
Type : B (pSIC/SIC/ZSC)
Code du site : FR2400561
Compilation : 31/12/1994
Mise à jour : 22/08/2017
Appelation du site : Vallée du Cher et coteaux, forêt de Grosbois
Dates de désignation / classement :
| Classes d'habitats | Couverture |
|---|---|
| Prairies semi-naturelles humides, Prairies mésophiles améliorées | 33% |
| Forêts caducifoliées | 25% |
| Marais (vegetation de ceinture), Bas-marais, Tourbières, | 20% |
| Landes, Broussailles, Recrus, Maquis et Garrigues, Phrygana | 10% |
| Cultures céréalières extensives (incluant les cultures en rotation avec une jachère régulière) | 9% |
| Pelouses sèches, Steppes | 1% |
| Rochers intérieurs, Eboulis rocheux, Dunes intérieures, Neige ou glace permanente | 1% |
| Eaux douces intérieures (Eaux stagnantes, Eaux courantes) | 1% |
Vaste ensemble de prairies situées à la confluence du Cher et du Fouzon. Pelouses calcaires avec grottes à Chiroptères (anciennes champignonnières). Landes sur marnes avec zones submersibles à végétation de rives exondées en été.
Prairies du Fouzon (plus de 1000 ha) : - un des derniers lieux de reproduction en région Centre du Courlis cendré et du Râle des genêts. - nombreuses espèces végétales protégées régionalement et nationalement : Violette élevée, Ophioglosse, Orchis à fleurs lâches, Grande Sanguisorbe et Pigamon jaune. Cet ensemble fait l'objet d'une gestion par le Conservatoire et de mesures agri-environnementales. Le site bénéficie du label "Paysage de reconquête". Les autres éléments du site apportent la composante calcicole et intègrent une zone importante pour l'hivernage de chauves-souris en vallée du Cher. Le coteau de Blumont recèle 10 espèces d'orchidées et abrite l'Euphraise de Jaubert, une des rares espèces endémiques de plaine de notre pays. La seule station connue de Limodore du Loir-et-Cher est située dans ce site.
Malgré les actions engagées sur la prairie, ce milieu reste fragile et suppose qu'il suscite à moyen et long terme l'intérêt des agriculteurs. L'intérêt des autres stations est méconnue du public et une dégradation (vandalisme, reboisement, mise en culture) risque de survenir à tout moment.
