"Habitats, fauna, flora" directive site
Reference database: Décembre 2023
Annual update of the list SCI - publication in the OJ EU : 02/02/2024 (from the database: 02/02/2024).
Type : B (pSIC/SIC/ZSC)
Site code : FR2600959
Compilation : 31/05/1998
Updated : 17/02/2014
Site name : Milieux forestiers du Châtillonnais avec marais tufeux et sites à sabot de Vénus
Designation dates :
Habitat classes | Cover |
---|---|
Forêts caducifoliées | 80% |
Forêts de résineux | 8% |
Landes, Broussailles, Recrus, Maquis et Garrigues, Phrygana | 5% |
Autres terres (incluant les Zones urbanisées et industrielles, Routes, Décharges, Mines) | 3% |
Marais (vegetation de ceinture), Bas-marais, Tourbières, | 2% |
Prairies semi-naturelles humides, Prairies mésophiles améliorées | 1% |
Eaux douces intérieures (Eaux stagnantes, Eaux courantes) | 1% |
Le site est situé dans un vaste plateau de calcaires du Jurassique, plus ou moins sec, légèrement incliné vers le Nord-Ouest. Les quelques cours d'eau ont un faible débit et disparaissent dans les calcaires en laissant à l'aval, des vallées sèches creusées en des temps plus humides.
La forêt recèle un nombre important de plantes montagnardes peu courantes pour la région, adaptées aux conditions de sols (éboulis, suintements ), de climat (versants abrupts ombragés), et d'éclairement procurés par les feuillus qui permettent l'installation du Sabot de Vénus. De nombreuses espèces protégées au niveau national et régional y sont recensées (20 (annexe 2) espèces d'intérêt communautaire, 46 espèces protégées nationalement et 18 espèces protégées régionalement). Présence d'une flore de marais à tuf très riche. La faune est largement représentée par les mammifères (Chat sauvage, cerf, Martre, Chauve-souris...), par des oiseaux à forte valeur patrimoniale (Chouette de Tengmalm, Cicogne noire, Pic mar...), mais aussi des insectes rares et menacés (Damien du frêne, Cordulie à corps fin...) A noter la présence de petits ruisseaux à Ecrevisse à pieds blancs.
Les stations à Sabot de Vénus sont encore sujettes à la cueillette et l'arrachage par les locaux. Les pelouses, éboulis et marais sont des milieux instables qui évoluent rapidement vers un embuissonnement défavorable aux espèces à forte valeur patrimoniale actuellement présentes. Au niveau des boisements s'observe localement le remplacement des peuplements feuillus par des résineux ; le Pin sylvestre est en effet très dynamique dans le Châtillonnais et colonise certains secteurs de marais où il joue un rôle de drain en provoquant un assèchement accéléré. Le boisement ou les cultures à gibier dans les pelouses en enclave dans les massifs sont à l'origine de la disparition des milieux sensibles. L'abandon des pratiques de pâturage des marais favorise l'embuissonnement. L'évolution est cependant actuellement relativement lente dans le Molinion et la situation est stable dans le Caricion davallianae.