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Site de la directive "Oiseaux"
Base de référence : Juillet 2024.
Type : A (ZPS)
Code du site : FR2610006
Compilation : 30/09/1986
Mise à jour : 31/05/2010
Appelation du site : Basse vallée de la Seille
Dates de désignation / classement :
| Classes d'habitats | Couverture |
|---|---|
| Prairies semi-naturelles humides, Prairies mésophiles améliorées | 70% |
| Forêts (en général) | 20% |
| Eaux douces intérieures (Eaux stagnantes, Eaux courantes) | 5% |
| Dunes, Plages de sables, Machair | 2% |
| Marais (vegetation de ceinture), Bas-marais, Tourbières, | 1% |
| Pelouses sèches, Steppes | 1% |
| Landes, Broussailles, Recrus, Maquis et Garrigues, Phrygana | 1% |
Site limitrophe avec le site FR8201632 "Prairies humides et forêts alluviales du Val de Saone" de la région Rhône-Alpes
Ce site est composé de deux ensembles remarquables : - Le Val de Saône et la basse Seille avec leurs bois et leurs prairies inondables accueillent les derniers couples de Râle des Genêts de Bourgogne, en nette régression depuis 10 ans. Les bas-fonds humides abritent la Gratiole officinale et sont utilisés par le Brochet lors du frai. - L'ensemble dunes éoliennes - tourbières - étang de la Truchère constitue un site exceptionnel pour la faune et la flore. Il est classé en Réserve naturelle. Les prairies alluviales sont dominantes dans les lits majeurs de la Saône et de la basse Seille. Elles abritent des sites de nidification pour des espèces remarquables (Râle des Genêts, Courlis cendré). Les dunes continentales de la Truchère sont des milieux très originaux pour la Bourgogne ; elles accueillent des espèces végétales très spécialisées et rares pour la région (Corynéphore, Spargoute printannière...). Installées sur les zones sableuses, les tourbières se caractérisent par une couche de tourbe plus ou moins épaisse déterminant la présence d'espèces rares et protégées (Rossolis, Fougère des marais...). Les forêts inondables se présentent sous la forme de petits massifs de forêts alluviales à bois dur dans les lits majeurs de la Saône et de la Seille (Chênaie pédonculée à Frêne et Orme). Plus localement, on note la présence de forêts à bois tendre (Aulne et Saule) occupant les fonds humides. Ce sont des milieux à grande activité biologique où nichent de nombreux oiseaux ; ils comptent parmi les dernières reliques de la forêt alluviale originelle.
L'activité traditionnelle d'élevage peu intensive a permis l'entretien d'une partie du patrimoine naturel prairial. Une nette tendance vers des pratiques plus intensives (drainage, fauche précoce...) occasionne actuellement une régression importante et rapide des habitats naturels. La culture entraîne la disparition irréversible des plantes les plus sensibles et rares et une pollution des zones humides (mares, frayères à Brochets). Le développement de la populiculture entraîne un morcellement important des prairies et la réduction des territoires de reproduction du Râle de Genêts et du Courlis cendré. Des dates de fauche trop précoces sont par ailleurs néfastes à la reproduction de ces espèces. Les espèces de tourbières et des dunes sableuses sont très sensibles à la fermeture naturelle des milieux.
