Site de la directive "Habitats, faune, flore"
Base de référence : Juillet 2024.
Mise à jour annuelle de la liste SIC - publication au JO UE : 02/02/2024 (à partir de la base : décembre 2022)
Type : B (pSIC/SIC/ZSC)
Code du site : FR4100230
Compilation : 30/11/1995
Mise à jour : 31/08/2008
Appelation du site : Vallée de la Saônelle
Dates de désignation / classement :
Classes d'habitats | Couverture |
---|---|
Marais (vegetation de ceinture), Bas-marais, Tourbières, | 43% |
Prairies semi-naturelles humides, Prairies mésophiles améliorées | 26% |
Forêts caducifoliées | 18% |
Pelouses sèches, Steppes | 13% |
Site éclaté de milieux secs de forêt et pelouses à orchidées et de milieu humides à tourbeux sur calcaire. Le site présente des places situées dans la vallée alluviale à proximité de la Saonelle et des sites situés sur les pentes assez accusées du plateau calcaire.
Site comprenant un important linéaire de cours d’eau de la Saônelle et une partie de la Meuse dans un objectif de protection de la ripisylve, linéaire d’arbre essentiel aux déplacements des populations de chiroptères. De plus, ce cours d’eau abrite des espèces piscicoles remarquable telles que le Cottus gobio ou la Lampetra planeri et un mammifère protégé à l’échelle nationale, le Castor fiber. En périphérique, de multiples identités classés avec notamment comme milieux remarquables des pelouses calcaires à orchidées, des tourbières alcalines abritant pour espèces rares dans la région le Carex davallian ou le Gymnadenia odoratissima, des mares accueillant en période de reproduction le Triturus cristatus, et des milieux forestiers abritant le Bombina Bombina.
Le problème de l'embroussaillement se pose dans les zones sèches comme dans les zones humides. La conservation des petits sites tourbeux suppose par ailleurs de favoriser un environnement prairial de bonne qualité dans l'ensemble du fond de la vallée de la Saônelle. Les prairies restent menacées par l'intensification agricole. Quant aux espèces de chiroptères, elles peuvent être fortement impactées par les rénovations urbaines (rénovation de toitures, fermeture des ouvertures sur églises, jointure d’interstices…) qui peuvent condamner un site de reproduction ou un site d’hibernage.