Site de la directive "Habitats, faune, flore"
Base de référence : Juillet 2024.
Mise à jour annuelle de la liste SIC - publication au JO UE : 02/02/2024 (à partir de la base : décembre 2022)
Type : B (pSIC/SIC/ZSC)
Code du site : FR4302001
Compilation : 31/10/2001
Mise à jour : 10/07/2014
Appelation du site : Côte de Mancy
Dates de désignation / classement :
Classes d'habitats | Couverture |
---|---|
Pelouses sèches, Steppes | 48% |
Forêts caducifoliées | 21% |
Landes, Broussailles, Recrus, Maquis et Garrigues, Phrygana | 17% |
Forêt artificielle en monoculture (ex: Plantations de peupliers ou d'Arbres exotiques) | 11% |
Rochers intérieurs, Eboulis rocheux, Dunes intérieures, Neige ou glace permanente | 2% |
Autres terres (incluant les Zones urbanisées et industrielles, Routes, Décharges, Mines) | 1% |
La Côte de Mancy est un exemple caractéristique des paysages résultant de l’érosion des grandes formations géologiques calcaires du Jura. Couvrant une superficie de 46 ha, ce plateau perché 150 m au dessus de la plaine lédonienne présente une faible pente vers l’ouest, le versant est étant plus abrupt (falaises et éboulis). Une exposition privilégiée, des sols peu épais, une faible capacité à retenir l’eau et l’absence d’amendements confient à ce milieu les caractéristiques des pelouses sèches calcaires. Situé à quelques kilomètres de la réserve naturelle de la grotte de Gravelle, la Côte de Mancy fournit l’un des principaux sites ressources pour l’alimentation des colonies de chiroptères* présentes localement et grands amateurs d’insectes : · Minioptères de Schreibers, · Pipistrelles communes, · Petits murins
La protection et la restauration de ces milieux sont donc souhaitables pour la sauvegarde d’une grande richesse biologique et le maintien d’un paysage rural diversifié. La Côte de Mancy est une réserve naturelle volontaire depuis le 12 novembre 1996, devenue réserve naturelle régionale. C’est dans ce sens que le plan de gestion de la réserve naturelle entend concentrer la plupart des ces actions. Il convient principalement après des phases de réouverture mesurées et proportionnelles aux capacités d’intervention ultérieure de rétablir un pâturage extensif qui limitera l’envahissement et la banalisation des milieux et le perte d’espèces végétales comme les orchidées par exemple. Ces mesures, en poursuivant les objectifs ci-dessous, sont de nature à répondre aux principaux objectifs de Natura 2000.