FR5200657 - Marais de Talmont et zones littorales entre les Sables-d'Olonne et Jard-sur-Mer

Site de la directive "Habitats, faune, flore"

Base de référence : Juillet 2024.

Mise à jour annuelle de la liste SIC - publication au JO UE : 02/02/2024 (à partir de la base : décembre 2022)

Identification du site

Type : B (pSIC/SIC/ZSC)

Code du site : FR5200657

Compilation : 31/12/1995

Mise à jour : 13/03/2023

Appelation du site : Marais de Talmont et zones littorales entre les Sables-d'Olonne et Jard-sur-Mer

Dates de désignation / classement :

  • pSIC : première proposition : 31/08/1998
  • pSIC : dernière évolution : 30/09/2014
  • SIC : Première publication au JO UE : 07/12/2004
  • SIC : Dernière publication au JO UE : 26/11/2015
  • ZSC : premier arrêté : 01/07/2016
  • ZSC : Dernier arrêté : 01/07/2016
Texte de référence
Arrêté de création du 01 juillet 2016 portant décision du site Natura 2000 Marais de Talmont et zones littorales entre les Sables-d'Olonne et Jard-sur-Mer (zone spéciale de conservation)

Localisation du site
Coordonnées du centre (WGS 84) :
  • Longitude : -1,65170 (W 1º39'06'')
  • Latitude : 46,42990 (N 46º25'47'')
Superficie : 2 229 ha.
Pourcentage de superficie marine : 18 %
Altitude :
  • Min : 0 m.
  • Max : 15 m.
  • Moyenne : 0 m.
Régions biogéographiques :
Atlantique : 100%
Sous-région atlantique
Golfe de Gascogne et côtes ibériques : 18%

REGION : PAYS DE LA LOIRE
DEPARTEMENT : Vendée (82%)
COMMUNES : Jard-sur-Mer, Longeville-sur-Mer, Sables-d'Olonne, Saint-Vincent-sur-Jard, Talmont-Saint-Hilaire.

Carte de localisation

Description du site

Caractère général du site

Classes d'habitats Couverture
Dunes, Plages de sables, Machair 25%
Habitats marins et côtiers (en général) 17%
Marais salants, Prés salés, Steppes salées 14%
Mer, Bras de Mer 11%
Prairies semi-naturelles humides, Prairies mésophiles améliorées 10%
Landes, Broussailles, Recrus, Maquis et Garrigues, Phrygana 7%
Autres terres (incluant les Zones urbanisées et industrielles, Routes, Décharges, Mines) 7%
Autres terres arables 3%
Eaux douces intérieures (Eaux stagnantes, Eaux courantes) 1%
Pelouses alpine et sub-alpine 1%
Forêt artificielle en monoculture (ex: Plantations de peupliers ou d'Arbres exotiques) 1%
Forêts caducifoliées 1%
Galets, Falaises maritimes, Ilots 1%
Rivières et Estuaires soumis à la marée, Vasières et bancs de sable, Lagunes (incluant les bassins de production de sel) 1%

Autres caractéristiques du site

Site en limite entre bassin aquitain et massif armoricain ; discordance bien visible et fractures entre les séries du Lias et du Jurassique. Façade rocheuse le long de l'océan et zones dunaires étendues avec notamment une flèche en extension. Dunes boisées de grand intérêt botanique et paysager, quelques pelouses calcaires et landes littorales. Marais arrière-dunaire dont le fonctionnement est encore peu perturbé.

Qualité et importance

Le site présente un ensemble de milieux particulièrement variés et globalement bien conservés. La diversité des habitats et des substrats géologiques entraîne une richesse floristique de premier plan. Les boisements de Pin maritime et de Chêne vert, dont certains de taille remarquable, constituent un Pino pinastri - Quercetum ilicis typique.

Vulnérabilité

La fréquentation touristique importante durant la saison estivale n’est pas sans conséquence quant à la préservation de la biodiversité du site. En effet, cette fréquentation se concentre sur ou à proximité de milieux fragiles dont l’état de conservation est ou pourrait être impacté sans mesures de gestion appropriées. Cette pression anthropique est localisée sur les parties sommitales des falaises littorales et les milieux dunaires. Par ailleurs, la fréquentation touristique, les activités sportives et de loisirs terrestres et maritimes occasionnent un dérangement de la faune.

L’exploitation des ressources sur le site a des impacts tantôt positifs tantôt négatifs sur la dynamique des milieux et la conservation de la biodiversité :

• L’élevage prédominant sur le site, est plutôt positif puisqu’il permet le maintien d’une végétation rase sur des milieux sensibles et d’intérêt communautaire. La diminution de l’élevage est une menace pour le site et la préservation des milieux naturels. Des impacts négatifs ont toutefois été constatés notamment sur des secteurs de prés salés où, par endroits, des incursions du bétail entrainent une déstructuration des sols et un appauvrissement du couvert végétal.

• Une partie de l’exploitation sylvicole menée sur le site Natura 2000 a un impact direct sur le patrimoine naturel d’intérêt communautaire et la biodiversité en général. En effet, certaines orientations sylvicoles visent à privilégier l’exploitation des résineux au détriment de la forêt de Chêne vert originelle et les coupes trop drastiques perturbent particulièrement les équilibres physico-chimiques des sols et entrainent une perte d’habitats et de biodiversité.

• Les activités ostréicoles : pratiquées dans l’estuaire du Payré contribuent au processus de colmatage de l’estuaire du fait de la rétention des sédiments par les tables ostréicoles. Ces activités peuvent également avoir un impact sur les prés salés par la création ou la reprise de claires mais également par l’entreposage de débris coquilliers

• Les pratiques séculaires de pisciculture extensive ont un impact plutôt favorable sur la biodiversité. La gestion hydraulique des marais de Talmont est un enjeu important pour la conservation des milieux humides et le maintien de la faune piscicole sur les lagunes.

Plusieurs espèces végétales invasives impactant la biodiversité ont été notées sur site (Herbe de la Pampa, Baccharis, Jussie, Robinier faux-acacia).

Des problématiques relatives à la qualité de l’eau sont existantes à l’intérieur du périmètre Natura 2000, notamment sur les lagunes côtières.

Comme pour l’ensemble des espaces naturels est en particulier ceux se situant sur les façades littorales, les conséquences du dérèglement climatique actuelles et futures ne sont pas sans effet sur la préservation à court et à long terme de la biodiversité du site (érosion du littoral, monté des eaux, sécheresse…).

Il s’agit des principales incidences et activités ayant des répercussions notables sur le site.