Site de la directive "Habitats, faune, flore"
Base de référence : Juillet 2024.
Mise à jour annuelle de la liste SIC - publication au JO UE : 02/02/2024 (à partir de la base : décembre 2022)
Type : B (pSIC/SIC/ZSC)
Code du site : FR5300008
Compilation : 30/11/1995
Mise à jour : 02/07/2015
Appelation du site : Rivière Leguer, forêts de Beffou, Coat an Noz et Coat an Hay
Dates de désignation / classement :
Classes d'habitats | Couverture |
---|---|
Forêts caducifoliées | 60% |
Prairies semi-naturelles humides, Prairies mésophiles améliorées | 10% |
Landes, Broussailles, Recrus, Maquis et Garrigues, Phrygana | 7% |
Rivières et Estuaires soumis à la marée, Vasières et bancs de sable, Lagunes (incluant les bassins de production de sel) | 6% |
Forêt artificielle en monoculture (ex: Plantations de peupliers ou d'Arbres exotiques) | 5% |
Autres terres (incluant les Zones urbanisées et industrielles, Routes, Décharges, Mines) | 3% |
Cultures céréalières extensives (incluant les cultures en rotation avec une jachère régulière) | 2% |
Rochers intérieurs, Eboulis rocheux, Dunes intérieures, Neige ou glace permanente | 1% |
Eaux douces intérieures (Eaux stagnantes, Eaux courantes) | 1% |
Galets, Falaises maritimes, Ilots | 1% |
Autres terres arables | 1% |
Marais (vegetation de ceinture), Bas-marais, Tourbières, | 1% |
Prairies ameliorées | 1% |
Marais salants, Prés salés, Steppes salées | 1% |
Forêt de Beffou, secteurs ouest et est de la forêt de Coat An Noz et vallées boisées encaissées du cours moyen et de l'embouchure du Léguer avec présence localisée de chaos granitiques (secteur Ploubezre/Tonquédec), de végétation chasmophytique (côteaux) et de landes sur affleurements et plateaux granitiques.
Présence, juste en amont de l’estuaire, d’un habitat forestier thermophile rare : la chênaie sessiflore à Alisier torminal localement pénétrée de fourrés d’Arbousier (espèce méditerranéenne-atlantique) en situation apparemment spontanée. Les fonds de vallée sur le cours moyen du Léguer abritent des banquettes alluvionnaires riches en plantes neutrophiles encadrées par des mosaïques de landes et de végétations chasmophytiques sur affleurement granitiques. Les vallées boisées et les cours d’eau présentent un intérêt majeur pour la faune ichtyologique (Saumon atlantique) et mammalogique (Loutre d’Europe et chiroptères). Parmi les habitats d’intérêt communautaire, on note en particulier la végétation flottante de renoncules des rivières planitiaires, les hêtraies neutrophiles de l’Asperulo-Fagetum et les forêts alluviales résiduelles des domaines medio-européen et atlantique (habitat prioritaire). Son extension en 2015 enrichit le site en habitats marin et littoraux parmi lesquels une lagune (habitat prioritaire) et en landes mésophiles intérieures.
Le maintien d’une qualité satisfaisante des habitats d’intérêt communautaire dépend dans une large mesure de la conduite de la gestion sylvicole. L’extension des secteurs enrésinés, la pratique des coupes à blanc, d’estoc et d’enlèvement des arbres morts ou mal conformés (présence de cavité favorables aux chiroptères notamment) sont à proscrire. Il conviendra également de veiller au maintien de l’ouverture des milieux de types landes, tourbières et prairies offrant une mosaïque intéressante. Ceux-ci se raréfient du fait du caractère boisé et encaissé de cette vallée. La dégradation de la qualité des eaux de surface (pisciculture, pollution d’origine agricole) est susceptible de fragiliser l’équilibre des populations de salmonidés. Enfin, depuis l’intégration d’habitats littoraux au site Natura 2000, la fréquentation du public prend une dimension plus importante qu’il faudra maîtriser et canaliser au mieux afin de limiter les impacts sur les milieux.