FR5300035 - Forêt de Quénécan, vallée du Poulancre, landes de Liscuis et gorges du Daoulas

Site de la directive "Habitats, faune, flore"

Base de référence : Décembre 2023.

Mise à jour annuelle de la liste SIC - publication au JO UE : 02/02/2024 (à partir de la base : décembre 2022)

Identification du site

Type : B (pSIC/SIC/ZSC)

Code du site : FR5300035

Compilation : 30/11/1995

Mise à jour : 20/09/2017

Appelation du site : Forêt de Quénécan, vallée du Poulancre, landes de Liscuis et gorges du Daoulas

Dates de désignation / classement :

  • pSIC : première proposition : 31/03/1999
  • pSIC : dernière évolution : 30/09/2015
  • SIC : Première publication au JO UE : 07/12/2004
  • SIC : Dernière publication au JO UE : 09/12/2016
  • ZSC : premier arrêté : 04/05/2007
  • ZSC : Dernier arrêté : 25/01/2017
Texte de référence
Arrêté de création du 25 janvier 2017 portant décision du site Natura 2000 Forêt de Quénécan, vallée du Poulancre, landes de Liscuis et gorges du Daoulas (zone spéciale de conservation)

Localisation du site
Coordonnées du centre (WGS 84) :
  • Longitude : -3,12056 (W 3º07'14'')
  • Latitude : 48,22167 (N 48º13'18'')
Superficie : 924 ha.
Pourcentage de superficie marine : 0 %
Altitude :
  • Min : 70 m.
  • Max : 290 m.
  • Moyenne : 0 m.
Régions biogéographiques :
Atlantique : 100%

REGION : BRETAGNE
DEPARTEMENT : Côtes-d'Armor (89%)
COMMUNES : Bon Repos sur Blavet, Guerlédan, Saint-Gilles-Vieux-Marché.

DEPARTEMENT : Morbihan (11%)
COMMUNES : Sainte-Brigitte, Silfiac.

Carte de localisation

Description du site

Caractère général du site

Classes d'habitats Couverture
Forêts caducifoliées 61%
Landes, Broussailles, Recrus, Maquis et Garrigues, Phrygana 25%
Eaux douces intérieures (Eaux stagnantes, Eaux courantes) 7%
Marais (vegetation de ceinture), Bas-marais, Tourbières, 4%
Rochers intérieurs, Eboulis rocheux, Dunes intérieures, Neige ou glace permanente 3%

Autres caractéristiques du site

Ensemble paysager complexe associant des crêtes schisteuses recouvertes de landes, des cours d'eau sur schistes et grès, localement très encaissés avec présence de chaos rocheux, des étangs, dans un contexte essentiellement forestier.

Qualité et importance

Le site présente plusieurs grandes unités fonctionnelles présentant divers habitats d’intérêt communautaire caractéristiques de la Bretagne.
La forêt de Quenecan avec sa hêtraie neutrocline à Aspérule, ses étangs forestiers et le ruisseau de Salles qui les relie. La vallée du Poulancre et ses côteaux boisés, parfois très pentus, sont majoritairement couverts par les peuplements de type « hêtraie-chênaie ». Ces deux vallées boisées abritent de nombreuses espèces animales et permettent le déplacement et l’alimentation des chauves-souris évoluant sur le site. On y retrouve ponctuellement des affleurements rocheux ponctués de végétation chasmophytique et pionnière en fonction de l’exposition.
Le secteur des landes de Liscuis présente des reliquats de milieux ouverts : landes sèches et humides, tourbière à Nathécie, prairies avec des végétations humides oligotrophes.
Les cours d’eau aux eaux oligotrophes (Poulancre et ses affluents, Daoulas, Liscuis) sont favorables au développement de renoncules et présentent notamment sur les affluents des petits radiers, zones préférentielles de reproduction de la truire fario.
Dans les secteurs de Silfiac et Ste Brigitte, des complexes tourbeux comportant des secteurs de tourbière haute active, tourbière haute dégradée, lande humide sont particulièrement intéressants pour la diversité des espèces animales et végétales qui s’y développent.

Vulnérabilité

La vulnérabilité de l’état de conservation des habitats et espèces d’intérêt communautaire du site est liée aux dégradations d’origine anthropique (piétinement, dépôts de déchets, drainages, urbanisation, transformation d’habitats en introduisant des espèces non caractéristiques, dépôts de matières en suspension dans le lit des rivières, recalibrage des rivières, érosion des rives) mais également aux évolutions naturelles des milieux qui peuvent finir par se banaliser. 
La préservation des habitats et espèces passe par une gestion de la fréquentation, une maîtrise de la qualité et du régime des eaux, et une intégration des objectifs patrimoniaux et de maintien de la biodiversité dans les pratiques agricoles et sylvicoles.