Site de la directive "Habitats, faune, flore"
Base de référence : Décembre 2024.
Mise à jour annuelle de la liste SIC - publication au JO UE : 02/02/2024 (à partir de la base : décembre 2022)
Type : B (pSIC/SIC/ZSC)
Code du site : FR5400435
Compilation : 30/11/1995
Mise à jour : 03/05/2017
Appelation du site : Chaumes de Sechebec
Dates de désignation / classement :
Classes d'habitats | Couverture |
---|---|
Landes, Broussailles, Recrus, Maquis et Garrigues, Phrygana | 34% |
Pelouses sèches, Steppes | 27% |
Forêts sempervirentes non résineuses | 27% |
Forêts caducifoliées | 11% |
Autres terres (incluant les Zones urbanisées et industrielles, Routes, Décharges, Mines) | 1% |
Petit ensemble de pelouses xéro-thermophiles calcicoles et fruticées associées sur plateau de calcaires jurassiques. L'intérêt du site s'est édifié au cours des siècles précédents grâce à une activité pastorale ovine importante qui a permis la création d'un écosystème complexe tonsures/pelouses/ourlet/fourrés/forêts associés dans un équilibre dynamique.
Ensemble de faible surface, mais d'une exceptionnelle originalité dans le contexte centre-atlantique, de pelouses xérophiles calcicoles, fourrés, Genévrier et Spirée et forêt sempervirente à Chêne vert. Les tonsures thérophytiques en constituent l'aspect le plus remarquable par la présence historique de l'unique station française d'une Astéracée ibérique, l'Evax de Cavanillès.
La disparition du pâturage ovin à la fin des années 1950 a entraîné une forte densification des pelouses vivaces au détriment des tonsures thérophytiques ainsi qu'une dynamique très agressive des fourrés à Brandes et Genevrier. Ce phénomène a provoqué une forte régression des espèces liées aux faciès ouverts de pelouses, comme par exemple l'Evax de Cavanillès dont les populations sont passées de plusieurs milliers de pieds à la fin des années 1950 à une centaine à peine en 1990, jusqu'à sa disparition dans les années 2010. Le pillage de l'Evax par des collectionneurs est également un problème. Les travaux de coupe de brande et d'entretien mécanique des pelouses opérés par le Conservatoire des Espaces Naturels entre 2008 et 2015 n'ont atteint que partiellement leur but sous la forme d'une restauration de milieux ouverts, mais pas de véritables pelouses. Seule la mise en place d'un pâturage ovin permettrait de retrouver des faciès de pelouses calcicoles dans un bon état de conservation.