"Habitats, fauna, flora" directive site
Reference database: Décembre 2024
Annual update of the list SCI - publication in the OJ EU : 02/02/2024 (from the database: 02/02/2024).
Type : B (pSIC/SIC/ZSC)
Site code : FR5402004
Compilation : 31/08/2000
Updated : 04/05/2017
Site name : Basse vallée de la Gartempe
Designation dates :
Habitat classes | Cover |
---|---|
Forêts caducifoliées | 44% |
Prairies ameliorées | 20% |
Cultures céréalières extensives (incluant les cultures en rotation avec une jachère régulière) | 15% |
Eaux douces intérieures (Eaux stagnantes, Eaux courantes) | 13% |
Prairies semi-naturelles humides, Prairies mésophiles améliorées | 5% |
Autres terres (incluant les Zones urbanisées et industrielles, Routes, Décharges, Mines) | 2% |
Zones de plantations d'arbres (incluant les Vergers, Vignes, Dehesas) | 1% |
Le site englobe une dizaine de grottes naturelles constituant des gîtes à chiroptères, dont une population d'importance nationale de Rhinolophe euryale. Les surfaces boisées, dominantes, ainsi que les autres habitats constituent des terrains de chasse préférentiels pour les huit espèces de chiroptères figurant à l'Annexe II présentes sur le site. De plus, de nombreuses autres espèces d'intérêt communautaire de groupes taxonomiques variés fréquentent le site : mammifères (Castor, Loutre...), amphibiens (Triton crêté, Triton marbré, Crapaud calamite...), insectes (Cordulie à corps fin, Azuré du serpolet...), poissons (Bouvière, Lamproie marine...).
Les populations de chiroptères présentes sur le site sont parmi les plus importantes de la région Poitou-Charentes. La concentration des gîtes ainsi que la présence d'espèces très localisées et vulnérables (Rhinolophe euryale, Murin à oreilles échancrées) contribuent à faire du site une zone essentielle pour la conservation de ces espèces aux niveaux régional et national.
Les grottes naturelles sont l'objet de prospections spéléologiques limitées actuellement. Les dérangements sont néanmoins réguliers et dommageables. L'élevage est encore bien représenté, ce qui permet le maintien d'une surface de prairie raisonnable. Le degré de vulnérabilité du site reste majeur en regard d'autres secteurs très dégradés par l'agriculture intensive.