Site de la directive "Habitats, faune, flore"
Base de référence : Juillet 2024.
Mise à jour annuelle de la liste SIC - publication au JO UE : 02/02/2024 (à partir de la base : décembre 2022)
Type : B (pSIC/SIC/ZSC)
Code du site : FR7200668
Compilation : 30/11/1995
Mise à jour : 25/02/2021
Appelation du site : La Vézère
Dates de désignation / classement :
Classes d'habitats | Couverture |
---|---|
Prairies semi-naturelles humides, Prairies mésophiles améliorées | 34% |
Forêts caducifoliées | 20% |
Eaux douces intérieures (Eaux stagnantes, Eaux courantes) | 18% |
Autres terres arables | 11% |
Forêt artificielle en monoculture (ex: Plantations de peupliers ou d'Arbres exotiques) | 5% |
Autres terres (incluant les Zones urbanisées et industrielles, Routes, Décharges, Mines) | 2% |
Landes, Broussailles, Recrus, Maquis et Garrigues, Phrygana | 2% |
Zones de plantations d'arbres (incluant les Vergers, Vignes, Dehesas) | 1% |
Prairies ameliorées | 1% |
Pelouses sèches, Steppes | 0% |
Rochers intérieurs, Eboulis rocheux, Dunes intérieures, Neige ou glace permanente | 0% |
Marais (vegetation de ceinture), Bas-marais, Tourbières, | 0% |
Forêts sempervirentes non résineuses | 0% |
Le site Natura 2000 « La Vézère » comprend : - le cours de la rivière où l’on trouve les herbiers aquatiques, la végétation des berges, des boisements alluviaux mais aussi les habitats de vie des espèces d’intérêt communautaire comme les poissons, les libellules, la loutre d’Europe ; - la vallée avec des habitats agro-pastoraux comme les prairies humides et les espèces associées : les papillons, les libellules ; - des versants rocheux et boisés.
Présence de poissons migrateurs, parfois reproducteurs. 4 espèces piscicoles présentent un intérêt patrimonial fort pour le site, il s’agit de la Lamproie marine, de la Lamproie fluviatile, de la Grande Alose et du Saumon atlantique (potentialités de reproduction). Les habitats de prairies (6510) et espèces associées ont été définis comme des enjeux prioritaires du site, puisqu’ils représentent une surface importante (plus de 300 hectares), et que leur état est intimement lié aux pratiques agricoles. Une espèce d’odonate représente un enjeu patrimonial fort, il s’agit du Gomphe de Graslin.
Les principales menaces qui impactent les habitats de la vallée de la Vézère sont l’abandon des systèmes pastoraux (remplacés par les grandes cultures) et le contexte de la rivière Vézère qui ne permet pas l’expression forte d’habitats liés à la dynamique fluviale. La dynamique alluviale est fortement contrainte par la présence de barrages transversaux à l’amont, affectant principalement les habitats d’herbiers, de boisements alluviaux et de grèves. Les habitats de grèves, Ils sont peu nombreux et essentiellement situés versa l’aval du site. Leur répartition est conditionnée par la rareté d’une dynamique sédimentaire due principalement au fractionnement de la Vézère (présence de barrages à l’amont qui piègent la charge solide) et à la vidange sédimentaire subie à l’aval au profit de la Dordogne. La combinaison de ces phénomènes a contribué à approfondir le fond de la rivière (incision). Les principales menaces qui impactent les habitats de prairies (6510) sont le risque de déprise agricole, de changement d’assolement (mise en culture) ou de plantation forestière au niveau des prairies de fauche et de pâturage. D’autres menaces concernent des pratiques de gestion mal adaptées sur la végétation alluviale : non-respect de la végétation alluviale lors des travaux d’aménagement et des pratiques d’entretien sur les terrains riverains de la Vézère. Il faut aussi signaler que certains de ces habitats sont très impactés par la colonisation par des espèces invasives dont la dissémination est favorisée lors des activités anthropiques (travaux d’apport de remblais, de déboisements, de défrichage, de dépôts de déchets verts et d’implantation d’espèces exotiques ornementales).