Site de la directive "Habitats, faune, flore"
Base de référence : Juillet 2024.
Mise à jour annuelle de la liste SIC - publication au JO UE : 02/02/2024 (à partir de la base : décembre 2022)
Type : B (pSIC/SIC/ZSC)
Code du site : FR7200675
Compilation : 30/11/1995
Mise à jour : 31/07/2015
Appelation du site : Grotte de Saint-Sulpice d'Eymet
Dates de désignation / classement :
Classes d'habitats | Couverture |
---|---|
Autres terres arables | 56% |
Forêts caducifoliées | 32% |
Prairies ameliorées | 9% |
Rochers intérieurs, Eboulis rocheux, Dunes intérieures, Neige ou glace permanente | 2% |
Autres terres (incluant les Zones urbanisées et industrielles, Routes, Décharges, Mines) | 1% |
- Le site est constitué de trois grottes, situées à environ 6 km les unes des autres, et de leurs alentours. - Il appartient au domaine atlantique de la région biogéographique eurosibérienne, caractérisé par de faibles amplitudes thermiques au cours de l'année, une humidité atmosphérique élevée et des précipitations abondantes. Le site se trouve au niveau de l'étage planitiaire, par excellence l'étage des forêts caducifoliées mélangées (chênes pédonculés et pubescents). Il est situé dans le bassin aquitain. - Le territoire du site s'est formé dans les sédiments calcaires provenant d'invasions marines d'époques tertiaire. Le site est situé sur le bassin versant de la Garonne, en majeure partie, et sur le bassin versant de la Dordogne. - Le secteur environnant correspond à une zone rurale au paysage relativement varié marqué par la présence de la polyculture et de vallons. La forêt est assez peu présente, seuls quelques boisements anciens se maintiennent ça et là. Des petits bosquets de chênes et de pins subsistent sur des terres ingrates ou des reliefs accidentés. Une rivière, le Dropt, constitue l'un des éléments principaux structurant du paysage.
Les grottes du site sont fréquentées pour la reproduction, l'hibernation ou pour transits par sept espèces de chiroptères listés à l'annexe II de la directive "Habitats" de 1992 : le petit rhinolophe, le grand rhinolophe, le rhinolophe euryale, le petit murin, le minioptère de Schreibers, le murin à oreilles échancrées et le murin de Bechstein. Les effectifs du site sont variables au cours du temps, de quelques individus à plusieurs centaines d'individus selon l'espèce et le gîte considérés. Toutes les espèces citées ici sont dans un état de conservation défavorable inadéquat ou défavorable mauvais à l'échelle européenne.
La fréquentation humaine des grottes est l'élément qui est potentiellement le plus perturbateur, même si jusqu'à présent aucune activité spéléologique n'est recensée. A proximité des grottes, la vulnérabilité des habitats où évoluent les chiroptères se caractérise par les atteintes éventuelles à des éléments de paysages tels que les haies, les arbres, mêmes isolés. Dès lors l'attention portée à de tels éléments aux abords des parcelles agricoles, des chemins et routes proches est déterminantes pour le maintient des populations concernées. Dans la zone, on compte 304 exploitations d'élevage de bovins et 409 élevages de volailles. La présence de ce type de production est importante pour la recherche alimentaire des chiroptères, un certain nombre de proies des chauves-souris sont des coléoptères coprophages qui se développent au sein des déjections bovines.