Site de la directive "Habitats, faune, flore"
Base de référence : Juillet 2024.
Mise à jour annuelle de la liste SIC - publication au JO UE : 02/02/2024 (à partir de la base : décembre 2022)
Type : B (pSIC/SIC/ZSC)
Code du site : FR7200715
Compilation : 30/11/1995
Mise à jour : 24/04/2017
Appelation du site : Zones humides de l'ancien étang de Lit-et-Mixe
Dates de désignation / classement :
Classes d'habitats | Couverture |
---|---|
Forêts caducifoliées | 76% |
Prairies semi-naturelles humides, Prairies mésophiles améliorées | 9% |
Landes, Broussailles, Recrus, Maquis et Garrigues, Phrygana | 4% |
Marais (vegetation de ceinture), Bas-marais, Tourbières, | 3% |
Eaux douces intérieures (Eaux stagnantes, Eaux courantes) | 1% |
Autres terres (incluant les Zones urbanisées et industrielles, Routes, Décharges, Mines) | 1% |
Forêts de résineux | 1% |
Agriculture (en général) | 1% |
Habitats marins et côtiers (en général) | 0% |
Le site Natura 2000 est constitué d’un réseau hydrographique, de zones humides et de milieux naturels associés, situés au centre d’un bassin versant côtier accueillant des activités traditionnelles (chasse et pêche), de loisir de plein air et socio-économiques (tourisme, agriculture, sylviculture). Les deux cours d’eau principaux, le Vignac et le Courlis, donnent naissance au courant de Contis, exutoire du bassin versant remanié au cours de l’Histoire. Important réseau de cours d'eau et ancien étang comblé naturellement ayant évolué en zone humide. Le site est composé de nombreux habitats spécifiques des zones humides du domaine atlantique et des espèces végétales et animales rares à l’échelle européenne.
La partie amont du site est composée d’un réseau hydrographique peu dense, entaillant le plateau landais dominé par la forêt de production du Pin maritime et formant de petites vallées encaissées. Les cours d’eau sablonneux accueillent de très nombreux herbiers aquatiques favorables à la faune piscicole et sont accompagnés d’une forêt galerie composée d’aulnes et de chênes pédonculés laissant place sur les versants des vallées à des chênaies à Chêne tauzin. Les zones où le fond de vallée s’élargit permettent aux landes humides à Bruyère à quatre angles, typiques de la région, de s’exprimer. Ces différents complexes d’habitats accueillent de très nombreuses espèces : libellules, papillons, anguilles, lamproies, loutres et visons d’Europe… Plusieurs plans d’eau et tonnes de chasse accueillent également une plante particulièrement rare, le Fluteau nageant. Dans la partie médiane du site, en arrière du cordon dunaire, la topographie générale s’aplanit et les milieux s’ouvrent sur des pelouses, des prairies, et sur des zones humides accueillant herbiers et gazons aquatiques ou amphibies bordées d’aulnaies marécageuses. C’est le cas du marais de Mahourat, de la plaine de Pigeon et de la plaine d’Uza qui abritent une forte richesse floristique et faunistique (libellules, Cistude d’Europe, utriculaire...). La partie aval du site, plus anthropisée, est cantonnée au courant de Contis et à la ripisylve. On y voit apparaître quelques habitats côtiers typiques.
Situé au plus près du littoral et dans le bassin versant de Contis, le site de l’ancien étang de Lit-et-Mixe est le lieu d’activités socio-économiques variées. Agriculture, sylviculture, pisciculture, chasse et pêche, activités traditionnelles du territoire, partagent le paysage économique et social avec le tourisme et les activités de loisirs de plein air. Toutes ces activités sont en interaction avec les milieux naturels, elles peuvent être à la fois garantes du bon état de conservation et source de dégradation des habitats et des espèces d’intérêt communautaire, et sont par ailleurs dépendantes du bon état de conservation des écosystèmes. Dès lors, les principaux objectifs établis sur le site Natura 2000 sont les suivants : préserver les conditions hydrauliques optimales, assurer la conservation des milieux ouverts et des milieux forestiers, lutter contre les espèces exotiques envahissantes et restaurer les continuités écologiques. L’atteinte ces objectifs permettra notamment de favoriser la conservation des espèces emblématiques devenues rares que sont la loutre, le vison ou la cistude d’Europe, ou bien encore l’agrion de Mercure ou la lamproie de Planer.