Site de la directive "Habitats, faune, flore"
Base de référence : Juillet 2024.
Mise à jour annuelle de la liste SIC - publication au JO UE : 02/02/2024 (à partir de la base : décembre 2022)
Type : B (pSIC/SIC/ZSC)
Code du site : FR7200754
Compilation : 30/11/1995
Mise à jour : 29/10/2019
Appelation du site : Montagnes de Saint-Jean-Pied-de-Port
Dates de désignation / classement :
Classes d'habitats | Couverture |
---|---|
Pelouses sèches, Steppes | 42% |
Forêts caducifoliées | 30% |
Landes, Broussailles, Recrus, Maquis et Garrigues, Phrygana | 15% |
Prairies semi-naturelles humides, Prairies mésophiles améliorées | 8% |
Rochers intérieurs, Eboulis rocheux, Dunes intérieures, Neige ou glace permanente | 2% |
Marais (vegetation de ceinture), Bas-marais, Tourbières, | 0% |
Zones de plantations d'arbres (incluant les Vergers, Vignes, Dehesas) | 0% |
Autres terres (incluant les Zones urbanisées et industrielles, Routes, Décharges, Mines) | 0% |
Forêt artificielle en monoculture (ex: Plantations de peupliers ou d'Arbres exotiques) | 0% |
Autres terres arables | 0% |
Massif montagneux sur substrat calcaire. Le site est composé de 3 trois grandes unités paysagères. Les estives, espaces pastoraux d’altitude (au-dessus de 800/900 m) ouverts sur de vastes étendues. Elles présentent des formations végétales variées principalement herbacées ainsi que plusieurs massifs forestiers. La zone intermédiaire, originalité de la montagne basque. En-dessous de 400 m, les prairies et les petites parcelles de culture dominent avec un fort maillage de petites exploitations. Entre 400 et 800 m, les pentes fortes sont recouvertes majoritairement de fougères et parfois de bois feuillus, notamment sur les versants Nord. Les fonds de vallées : ce sont les zones les plus fortement peuplées (sous forme à la fois d’habitats dispersés et de villages ou de bourgs). Elles sont principalement occupées par des surfaces en herbe et des cultures (notamment le maïs) avec des structures parcellaires assez régulières.
Montagne à estives
- déséquilibre du pastoralisme, avec dans certains cas, une pression pastorale trop faible qui induit une fermeture des milieux, et dans d'autres cas, une pression trop forte, qui dégrade directement l'habitat (limitation de l'expression de la richesse floristique, mise à nu du sol…). Ce déséquilibre peut aussi entraîner une homogénéisation des milieux, défavorable aux chiroptères. - dynamisme fort des espèces pyrophytes colonisatrices (ajonc, fougère aigle), dont la présence, favorisée par des écobuages répétés, altère un certain nombre d'habitats. - fonctionnalité de la hêtraie altérée du fait de peuplement très jeunes où l'absence de gros bois ou de bois sénéscents est marquée ce qui dessert également les insectes saproxyliques. - une pression, agro-pastorale comme forestière, trop marquée sur le site a pour conséquence une disparition des milieux de transition (ourlets, lisières), favorables aux déplacements des chiroptères notamment.